Nait Familly
Posté : 19 janv. 2009, 12:41
Je m’étais rendu chez nos teutons voisin samedi afin d’écouter un intégré italien non disponible encore en nos contrées. A mon arrivée, j’ai eu la surprise de voir trôner dans un rack les intégrés Nait 5i, XS et Supernait, l’ensemble surmonté d’un lecteur HDX. Le tout était relié en câblage Kimber (modulation Cinch et HP) relativement haut de gamme. Selon le revendeur, ces produits seraient largement plus performants que le couple SNAIC/NACA.
J’ai sorti mes 3 CD « étalons » emmenés pour la circonstance afin que le revendeur les charge sur le disques durs du HDX dont l'interface est effectivement des plus conviviales. Les enceintes étaient des Focus Audio FS688 campées sur des pieds Foundation. Les câbles secteur étaient ceux fournis d’origine avec les Naim.
Le système était en chauffe depuis 2 heures. Nous avons commencé par écouter le Nait 5i. La guitare de Gallagher (BBC Sessions) chantait très juste, rapide, incisive. La voix était bien articulé, bien nette, sans aucune agressivité. La basse descendait relativement bien, malgré la petite taille du boomer et le faible volume de l’enceinte. Globalement, c’était assez musical, bien que légèrement coloré.
La voix d’Emiliana Torrini était douce, bien piquée. La chanteuse se déplaçait bien de gauche à droite. Tous les détails étaient nettement perceptibles. Néanmoins, si je connais bien le 5i, les FS688 et les Kimber, il est vrai que je ne connais que très peu le HDX (que j'ai énormément apprécié) et qu’il m’était du coup difficile de détailler son apport dans le système écouté. Pour autant, le HDX devrait se rapprocher de mon couple drive/convertisseur Emms Labs. En tout état de cause, le résultat était musicalement agréable, même si les Focus Audio préfèrent des électroniques plus couillues…
Passage au XS. Ses entrailles montrent un transformateur d’alimentation unique assez conséquent. Il s’agit d’un Talema de 380 VA, lequel dispose néanmoins de 5 sorties différentes. Difficile donc de dire quelle est la valeur dédiée à l’amplification. Selon le revendeur, l’XS est constitué de la section préamplification du 202 et de la section puissance du Supernait. Play et c’est reparti pour une séance d’écoute. C’est indéniablement nettement mieux qu’avec le 5i. Les boomer des 688 sont mieux tenus. Le grave descend mieux, est plus articulé, plus lisible. La guitare est plus punchy, plus incisive, son grain plus juste. La scène sonore paraît plus précise. Un sentiment de plénitude s’impose d’entrée. Le piano de Loussier prend de l’ampleur et sonne comme un grand. Vraiment, l’écart de prix avec le 5i est justifié. A 1.800 €, l’XS devrait faire des ravages chez les Naimistes.
Passage au Supernait, évidemment à partir de l’entrée analogique, afin de bien cerner les différences entre nos 3 protagonistes. Il est parfaitement entendu que le prix n’est plus le même (3.500 € contre 1.800 €).
Ouah, la différence est encore plus flagrante, malgré une section puissance commune. De nombreux détails surgissent. La basse descend bas, avec de l’ampleur et une vitalité surprenante. La scène sonore s’est encore élargie. Le piano est ample et juste. Les voix sont bien présentes, bien précises, sans aucune agressivité. Le Supernait est vraiment un cran au dessus de l’XS. La hiérarchie est bien respectée. Au prix proposé aujourd’hui, il devient plus qu’intéressant. Personnellement, j'estime qu'il vaut mieux acquérir le Supernait que l'XS, même si l'on n'envisage pas d'utiliser la section numérique du Supernait. Il n'en reste hélas pas moins que notre bourse n'est pas forcément en adéquation avec nos envies...
Pendant ce temps, l’objet de ma convoitise – puisque c’était pour lui que j’avais fait le déplacement – chauffait tranquillement sur son étagère à coté du trio britannique Il s’agit du nouvel intégré Audio Analogue Verdi Cento. Nous l’avons raccordé sur les mêmes sources et enceintes que les Naim, à partir des mêmes jeux de câbles. Le système a été transfiguré.
Non qu’il y avait plus de grave ou de punch, mais la scène sonore était beaucoup plus réaliste, avec énormément d’air entre les interprètes, avec une nette différentiation dans la hauteur. Le son était plus subtil, plus fin, plus riche, plus varié. Le Cento est équipé d’une section préamplification à tubes avec une section amplification à transistors Mos Fet.
Dans le médium et l’aigu, le son s’apparente à celui proposé par une électronique très haut de gamme équipée de tubes 300 B. Superbe. La section bas médium/grave est rapide, tendu, presque charnelle. Les voix sont magiques. Vraiment un très grand intégré qui, pour moi, surclasse très nettement le Supernait dans tous les registres. Il reste à faire les mêmes tests à partir de câblage full Naim et d'autres enceintes afin de valider ma hiérarchie. Quant au prix proposé pour le Verdi Cento, il est identique à celui du Nait XS, à savoir 1.790 €.
Je l’ai ramené at home afin de l’utiliser dans le cadre de mes développements. Ce soir, je le comparerais au Creek Destiny, lequel, pour musical qu’il soit, devrait musicalement souffrir face à ce challenger transalpin. Wait and Hear…
J’ai sorti mes 3 CD « étalons » emmenés pour la circonstance afin que le revendeur les charge sur le disques durs du HDX dont l'interface est effectivement des plus conviviales. Les enceintes étaient des Focus Audio FS688 campées sur des pieds Foundation. Les câbles secteur étaient ceux fournis d’origine avec les Naim.
Le système était en chauffe depuis 2 heures. Nous avons commencé par écouter le Nait 5i. La guitare de Gallagher (BBC Sessions) chantait très juste, rapide, incisive. La voix était bien articulé, bien nette, sans aucune agressivité. La basse descendait relativement bien, malgré la petite taille du boomer et le faible volume de l’enceinte. Globalement, c’était assez musical, bien que légèrement coloré.
La voix d’Emiliana Torrini était douce, bien piquée. La chanteuse se déplaçait bien de gauche à droite. Tous les détails étaient nettement perceptibles. Néanmoins, si je connais bien le 5i, les FS688 et les Kimber, il est vrai que je ne connais que très peu le HDX (que j'ai énormément apprécié) et qu’il m’était du coup difficile de détailler son apport dans le système écouté. Pour autant, le HDX devrait se rapprocher de mon couple drive/convertisseur Emms Labs. En tout état de cause, le résultat était musicalement agréable, même si les Focus Audio préfèrent des électroniques plus couillues…
Passage au XS. Ses entrailles montrent un transformateur d’alimentation unique assez conséquent. Il s’agit d’un Talema de 380 VA, lequel dispose néanmoins de 5 sorties différentes. Difficile donc de dire quelle est la valeur dédiée à l’amplification. Selon le revendeur, l’XS est constitué de la section préamplification du 202 et de la section puissance du Supernait. Play et c’est reparti pour une séance d’écoute. C’est indéniablement nettement mieux qu’avec le 5i. Les boomer des 688 sont mieux tenus. Le grave descend mieux, est plus articulé, plus lisible. La guitare est plus punchy, plus incisive, son grain plus juste. La scène sonore paraît plus précise. Un sentiment de plénitude s’impose d’entrée. Le piano de Loussier prend de l’ampleur et sonne comme un grand. Vraiment, l’écart de prix avec le 5i est justifié. A 1.800 €, l’XS devrait faire des ravages chez les Naimistes.
Passage au Supernait, évidemment à partir de l’entrée analogique, afin de bien cerner les différences entre nos 3 protagonistes. Il est parfaitement entendu que le prix n’est plus le même (3.500 € contre 1.800 €).
Ouah, la différence est encore plus flagrante, malgré une section puissance commune. De nombreux détails surgissent. La basse descend bas, avec de l’ampleur et une vitalité surprenante. La scène sonore s’est encore élargie. Le piano est ample et juste. Les voix sont bien présentes, bien précises, sans aucune agressivité. Le Supernait est vraiment un cran au dessus de l’XS. La hiérarchie est bien respectée. Au prix proposé aujourd’hui, il devient plus qu’intéressant. Personnellement, j'estime qu'il vaut mieux acquérir le Supernait que l'XS, même si l'on n'envisage pas d'utiliser la section numérique du Supernait. Il n'en reste hélas pas moins que notre bourse n'est pas forcément en adéquation avec nos envies...
Pendant ce temps, l’objet de ma convoitise – puisque c’était pour lui que j’avais fait le déplacement – chauffait tranquillement sur son étagère à coté du trio britannique Il s’agit du nouvel intégré Audio Analogue Verdi Cento. Nous l’avons raccordé sur les mêmes sources et enceintes que les Naim, à partir des mêmes jeux de câbles. Le système a été transfiguré.
Non qu’il y avait plus de grave ou de punch, mais la scène sonore était beaucoup plus réaliste, avec énormément d’air entre les interprètes, avec une nette différentiation dans la hauteur. Le son était plus subtil, plus fin, plus riche, plus varié. Le Cento est équipé d’une section préamplification à tubes avec une section amplification à transistors Mos Fet.
Dans le médium et l’aigu, le son s’apparente à celui proposé par une électronique très haut de gamme équipée de tubes 300 B. Superbe. La section bas médium/grave est rapide, tendu, presque charnelle. Les voix sont magiques. Vraiment un très grand intégré qui, pour moi, surclasse très nettement le Supernait dans tous les registres. Il reste à faire les mêmes tests à partir de câblage full Naim et d'autres enceintes afin de valider ma hiérarchie. Quant au prix proposé pour le Verdi Cento, il est identique à celui du Nait XS, à savoir 1.790 €.
Je l’ai ramené at home afin de l’utiliser dans le cadre de mes développements. Ce soir, je le comparerais au Creek Destiny, lequel, pour musical qu’il soit, devrait musicalement souffrir face à ce challenger transalpin. Wait and Hear…