Un roman qui revient sur la gestion des manifestants "à la française" lors de la période gilets jaunes, le recours au LBD40 (pour rappel condamné par le parlement européen), les mutilations par les grenades explosives, etc.
Que l'on soit pour ou contre les gilets jaunes, le récit est assez glaçant.
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Hélder Câmara