Les disques utilisés pour l’écoute de ce jour ont été :
- Giovanni Mirabassi Trio, out of track
- Requiem de Mozart par Herbert Von Karajan
- Antonio Forcione, Acoustic Revenge
Le mode opératoire fut le suivant : écoute des 4 premiers morceaux de chaque album de façon successive (252 puis 552) puis réécoute d’un morceau entier de chaque disque en sens inverse (552 puis 252)
A la première écoute, ma première évidence (que j’ai déjà exprimée par ailleurs) est la formidable transparence du 552. La musique s’enchaine avec une fluidité et un naturel confondants.
Tous les disques écoutés confirment la pureté et la présence des interprètes au sein de la scène sonore avec une magistrale générosité. Leur présence est criante de vérité, c’est saisissant.
Tout est bien en place, chaque détail est examiné par le 552 avec un soin extrême et un discernement impressionnant. Les écarts de dynamique sont particulièrement époustouflants, la capacité de réaction (spontanéité des chœurs par exemple, leur montée en puissance est super bien maîtrisée) et de transition sont exemplaires (peut être grâce au 300 aussi non ?).
La bande passante apparaît comme encore plus large qu’elle ne l’est avec le 252, avec un côté très ample et extrêmement aéré.
Les médiums sont encore plus charnus et plus sublimes, les voix sont ciselées à l’extrême, elles offrent tous les détails que l’oreille peut recevoir.
Lorsque la guitare de Forcione se met en marche, je suis

(sous le charme). Les cordes des guitares vibrent devant moi. Le touché et le déplacement des doigts du guitariste sur chaque corde s’entend et s’apprécie.
Les basses sont bien plus lisibles et peuvent descendre très très bas. Le grave semble encore mieux maitrisé que le sur le 252. Il est là, bien là, c’est-à-dire présent mais sans jamais être envahissant et se montre à la fois puissant, propre, sans être gras. Sur les percussions, c'est net, précis, sans bavure, elles ont un poids phénoménal. En y faisant plus attention lors de la seconde écoute,
le grave produit s’apparente à celui offert par des enceintes close.
Sur le Trio de Giovanni, chaque instrument se détache et sonne distinctement, chaque son s’exprime tout en restant en parfaite harmonie, cohérent et juste.
En première conclusion, je dirai que le 552 offre une restitution encore plus charnelle, très bien matérialisée, et sans doute encore plus naturelle et transparente que le 252. C’est un pré qui rend hommage aux meilleurs enregistrements sans nul autre pareil…
Je poursuivrai mes tests la semaine prochaine avec d'autres disques. Et je vous dirai si les écarts se creusent avec le temps (et la chauffe).
Voili pour un premier CR