Vos "coup de coeur" : musique classique

[BIGORNEAU 1098]

Ce weekend, j'ai fait un peu de rangement dans mes SACD et je suis tombé sur l'intégrale des sonates pour violon et piano forte de Mozart par Gary Cooper et Rachel Podger ( une violoniste que j'adore...) chez Channel Classics. Je suis en ce moment en train d'écouter le volume 1 et, ma fois, ce que j'entends est vraiment superbe. Pour moi, c'est vraiment une interprétation de référence. De plus, l'enregistrement vaut le détour.

Bref, que du bonheur !

Je vais écouter les autres volumes cette semaine. S'ils sont du même acabit, je sens que je vais me régaler...

[FredM]

Merci du conseil Bigorneau. Je ne les ai pas au pianoforte, historiquement documentées. Donc vu ce que tu en dis (interprétation au top et bien enregistrée), je commanderais cela d'ici un mois ou deux. Là j'ai bien 35 CD non encore écoutés. Une chose après l'autre, mais ta recommandation n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.

[BIGORNEAU 1098]

Bonsoir FredM,

Ce qui m'inquiète, c'est de laisser dormir de tels CD dans ma discothèque sans avoir l'idée de les écouter plus souvent. Il faut vraiment que je revois le mode de classement de ma CDthèque...

En tout cas, ce volume 1 est un vrai ravissement...

S'il me reste de la place, je te le mettrai sur ta clef USB.

[FredM]

Trio élégiaque de Rachmaninov et Trio op.50 "A la mémoire d'un grand artiste" de Tchaïkovsky. Lang Lang - Maisky - Repin.

Je ne suis pas forcément fan de Mischa Maisky (c'est stupide mais le personnage me déplaît) ni fan du jeu de Lang Lang (parfois fabuleux, d'autres fois je ne suis pas touché).

Ce disque m'a fait changer d'avis sur "ces grands artistes". Il tourne en boucle depuis trois semaines (vainqueur de la récente tribune des critiques de disques de F.M. pour le Tchaïkovsky op.50).

[groucho78]

Trio élégiaque de Rachmaninov et Trio op.50 "A la mémoire d'un grand artiste" de Tchaïkovsky. Lang Lang - Maisky - Repin.

Je ne suis pas forcément fan de Mischa Maisky (c'est stupide mais le personnage me déplaît) ni fan du jeu de Lang Lang (parfois fabuleux, d'autres fois je ne suis pas touché).

Ce disque m'a fait changer d'avis sur "ces grands artistes". Il tourne en boucle depuis trois semaines (vainqueur de la récente tribune des critiques de disques de F.M. pour le Tchaïkovsky op.50).

+1 même si, comme toi, je n'apprécie pas vraiment Lang Lang (il s'écoute jouer plus qu'il ne sert le compositeur).

[SDG]

Trio élégiaque de Rachmaninov et Trio op.50 "A la mémoire d'un grand artiste" de Tchaïkovsky. Lang Lang - Maisky - Repin.

Je ne suis pas forcément fan de Mischa Maisky (c'est stupide mais le personnage me déplaît) ni fan du jeu de Lang Lang (parfois fabuleux, d'autres fois je ne suis pas touché).

Ce disque m'a fait changer d'avis sur "ces grands artistes". Il tourne en boucle depuis trois semaines (vainqueur de la récente tribune des critiques de disques de F.M. pour le Tchaïkovsky op.50).

+1 même si, comme toi, je n'apprécie pas vraiment Lang Lang (il s'écoute jouer plus qu'il ne sert le compositeur).

Pas écouté mais a vous lire je pense que ces œuvres quelques peu...grandiloquentes s'accordent sans doute bien à la personnalité de ces artistes...

[FredM]

Pas écouté mais a vous lire je pense que ces œuvres quelques peu...grandiloquentes s'accordent sans doute bien à la personnalité de ces artistes...

C'est très vrai.

[FredM]

Je viens de ré ré écouter le concerto pour violon de Tchaïkovsky par Heifetz et Fritz Reiner. Je suis en pleine période Tchaïkovsky... Une version d'anthologie bien entendu, et pour cause: expressivité totale d'Heifetz, assez romantique, juste ce qu'il faut, avec un Reiner aussi glacial que d'habitude, c'est un peu la rencontre du soleil avec la lune. Et puis ce son RCA des années 50 qui vous pousse à monter et monter le son

[FredM]

Rien à dire. C'est juste la grande classe, une articulation des pupitres incroyable, improbable... On a tous pas mal de Fricsay dans nos discothèques, mais ce coffret est plein de pépites.

Question SVP: j'ai jeté comme chaque mois la revue Diapason après l'avoir lue où ils conseillaient ce coffret. Ma demande: je pense me souvenir que Diapason avait donné une date pour la sortie du Volume II. Là, c'est juste le I. Quelqu'un pourrait-il regarder dans les derniers numéros de Diapason la date prévue de sortie du second coffret, s'il vous plait, où il y aura plus d'enregistrements stéréos? Merci d'avance.

[Mélophile]

Rien à dire. C'est juste la grande classe, une articulation des pupitres incroyable, improbable... On a tous pas mal de Fricsay dans nos discothèques, mais ce coffret est plein de pépites.

Question SVP: j'ai jeté comme chaque mois la revue Diapason après l'avoir lue où ils conseillaient ce coffret. Ma demande: je pense me souvenir que Diapason avait donné une date pour la sortie du Volume II. Là, c'est juste le I. Quelqu'un pourrait-il regarder dans les derniers numéros de Diapason la date prévue de sortie du second coffret, s'il vous plait, où il y aura plus d'enregistrements stéréos? Merci d'avance.

Bonsoir FredM,

Je viens de relire la présentation (page 86 du numéro d'octobre).
Désolé, mais Diapason ne donne pas de date de sortie pour le second coffret.

[zorglub007]

Noël approchant, je sais qu'il y a sur ce forum des admirateurs de Vaughan Williams.
J'ai trouvé que ce disque était un petit bijou dans le genre.
C'est très "British", il ne faut pas y chercher l'allégresse de l'Oratorio de Noël de Bach.
Plutôt une tendre mélancolie et nostalgie des Noëls d'autrefois, au coin de la cheminée, dans l'attente du miracle.
Un merveilleux moment de musique très intériorisée.

[Athos69]

Et le coffret Maria Callas ?



J'ai entendu(sur France-musique notamment) et lu beaucoup de bien sur le travail fait au point de vue de la qualité sonore.

Bon maintenant, moi, dix CD me suffiraient largement.
Je ne suis pas un mélomane compulsif non plus !

[zorglub007]

Spécialement pour Fred, mais pas que pour lui, je reste, non pas dans Vaughan Williams, mais dans Noël avec cette oeuvre magnifique, hélas trop méconnue à mon sens.
Je ne dis pas ça parce que le compositeur est né à Metz.

On est également dans les Noëls d'autrefois, mais dans un tout autre style musical. L'histoire de la nativité est racontée en musique. Récit, non pas biblique, mais traditionnel inspiré de l'imagerie populaire: le boeuf, l'âne, l'étable.....Les enfants-bergers qui ont entendu le message de l'Etoile se mettent en route pour adorer Jésus.
Ceux qui aiment la beauté des textes, écouteront cette musique livret en main pour en savourer toute la quintessence.

A chaque période de Noël, depuis plus de vingt ans, je retrouve cette oeuvre avec un immense plaisir toujours renouvelé.

Nous avons eu la chance de l'entendre interprétée par l'Orchestre National de Lorraine en mai 2013. Voici le commentaire du programme:
"De cette oeuvre émanent une grande douceur et beaucoup d'intimité, une belle candeur mélodique et une admiration béate. Une succession de rondes, de chants populaires et de récitatifs accompagnent merveilleusement le poème de Gabriel Nigond".

[FredM]

Tu as content de toi Zorglub?! Encore deux CD à commander quoi!

[FredM]

La sonate D959, l'avant dernière (la majeur) du syphilitique par Philippe Cassard.

Nous en parlions un peu en MP avec Pierre, mais après plusieurs écoutes le temps du CR est venu.

Je n'ai pu écouter cela que de nuit sur le S2 de la chambre. Vraiment y'a pas, écouter cela en journée serait mal venu, trop trop sombre... pas en phase avec le soleil du moment.

Il y a énormément d'interprétations fabuleuses de cette sonate. Comme le disait un journaliste de Diapason une fois, cette musique est tellement belle et flexible que c'est pratiquement impossible de se louper. Alors il y a Paul Lewis, Christian Zacharias, Leif Ove Andsnes ou Radu Lupu, pour n'en citer que quelques-uns qui ont particulièrement cartonné dans cette D959.

Et bien sûr au dessus de tous plane l'ombre tutélaire de Rudolf Serkin en 1966. Franchement à écouter modérément, rarement, comme on s'offre une fois l'an un bon champagne pour la nouvelle année. L'expérience est pour moi, à chaque fois, assez intense et je n'en ressors jamais indemne.

Et bien je le dis haut et fort, Cassard, dans ce tout nouveau disque, fait aussi fort que son ainé. Maintenant, ils voient tous les deux, me semble-t-il, les choses complètement différemment. Serkin est cosmique - au sens des espaces infinis entre les étoiles qui peuplent les galaxies -, il est "inhumain", car au delà de l'humain. Ce n'est plus une musique pour l'humanité mais la musique des sphères aristotéliciennes. Cassard, au contraire, nous fait ressentir dans un jeu tendu mais respirant l'humanité profonde de Franz Schubert. On se rapproche de Beethoven, l'autre compositeur "humain - Ô vous frères humains". La musique se fait chaire et sang, l'acceptation de l'homme face à son destin de mort et de vide définitif est palpable, la musique ainsi jouée est une musique d'union entre les hommes, exactement telle que l'avait pensée Schubert, entre ambiances de solitude morne et demande de fraternité, de partage et de compréhension face aux grandes questions qui l'assaillaient à la fin de sa vie: "Alors tout ça pour ça? Vivre et mourir inconnu de tous? Partir si loin des hommes sans leur laisser de message autre que l'andantino de cette D959, comme je leur jetterais une bouteille à la mer?".

C'est la saison des prix Nobel. Je décerne le Nobel de musique à Philippe Cassard.