Vinyl : Les plus belles éditions

[nicolas]

Quel plaisir lorsque l'on ouvre un album vinyl et que l'on s'apercoit que, en plus de la musique, l'artiste a créé un bel objet.

Je sais qu'on est plusieurs (au moins 2) à avoir été impressionnés par l'édition de "The Bqe" de Sufjan Stevens. Je vous propose de rassembler ici les belles éditions que vous rencontrez.

Pour commencer, voici ce fameux album composé d'une triple couverture, d'un album de photos retravaillées, d'une petite bd façon Marvel et bien sûr du vinyl de très bonne qualité.

Prix de cette édition : env. 23 €

[ludovico]

Pour ma part, je dirais tous les vinyles du label Constellation sont splendides. Sinon, le dernier Massive Attack "Heligoland", pressé chez Vinyl Factory bénéficie d'un superbe packaging.

[PascalB]

Je déterre ce sujet pour Lazaretto de Jack White qui non content d'être le vinyle le plus vendu de 2014 et ainsi participer à la résurrection du format, est aussi une merveille technologique avec :
- la face A se lit de la fin vers le début,
- deux piste cachée dans les étiquettes centrales, une en 45t (B), une en 78t (A), ce qui en fait un disque à trois vitesses,
- une technologie double-sillon pour "Just One Drink" : on écoute une intro électrique ou acoustique selon l'endroit où l'aiguille est posée mais les rainures se rencontrent pour jouer le corps de la chanson,
- il y a une zone de cire non gravée sur la face A qui contient un hologramme gravé à la main par Tristan Duc de Infinity Lumière Science, c'est une première du genre sur un disque vinyle.

A noter aussi que qu'il y a zéro compression dans le processus d'enrgistrement/mixage/gravure et que les mixages utilisés pour le vinyle sont différents de ceux du CD ou du fichier numérique.

Ce type, non content d'être auteur, compositeur et interprète, que ce soit au chant, à la guitare ou à la batterie, que soit avec les Whites Stripes, les Raconteurs ou les Dead Weather, non content d'être aussi classé parmi les 20 meilleurs guitaristes de tous les temps, est aussi un génial producteur bourré d'idées originales !

Bravo

http://www.amazon.fr/Lazaretto-Jack-Whi ... =lazaretto

[naim21]

Bonsoir,

Avec ma petite expérience du vinyle et les quelques milliers de galettes collectionnées depuis des lustres, les plus belles éditions restent pour moi les originales.
J'ai quelques exemplaires (anciens voire très anciens) numérotés, non destinés à la vente (sortie de pressages réservés aux professionnels de l'époque, etc).
Ces objets sonores sont vraiment chargés d'histoire et représentent "de belles éditions".

Quant aux pressages récents, et leurs éditions, j'ai pu en "analyser" techniquement quelques uns... mais c'est très chronophage, et parfois "surprenant". Pour le rendu sonore, là aussi, c'est surprenant, la gravure "arrondissant" les angles et ne permettant mécaniquement qu'une séparation des canaux relative.
Pour ces aspects gravures, même récentes, il me semble nécessaire de ne pas oublier ce que disaient certains ingé-son de l'age d'or de la HIFI "vinylique" (pardon pour ce barbarisme). Le LP, qui semble aujourd'hui doté de toutes les vertus, était un support qui imposait des limitations et contraintes en tout genre, notamment en termes de gravure (cf les anciens numéros de l'Audiophile). Certains disques étaient gravés magnifiquement mais, avec un système de lecture "normal" (LP12, EKOS, TROIKA), ne pouvaient malgré tout pas être lus... 1812 TELARC par exemple.
Si la gravure est un système fermé, la lecture est un système ouvert...
Et les contraintes et accélérations subies par l'ensemble de lecture mécanique pouvaient être telles que... le diamant quittait le sillon, du moins avec mon système normal.
Mais RAS avec une TD124/AUDIOCRAFT/V15IV).
La mécanique a ses limites... la gravure aussi.

Bonne année à toutes et tous.