
Plutôt que d'osciller altérnativement entre les deux genres, de se limiter à un style, certains interprètes ont choisi de ne pas choisir entre les deux.
Ainsi, pour la sortie de son dernier album (Ménage à trois), Enrico Pieranunzi ré-interprète des thèmes classiques sur le tempo qu'il affectionne : le Jazz.
Revue de Presse :
Pour son album Ménage à trois qu'il vient de publier chez Bonsaï Music, Enrico Pieranunzi s’est bien entouré. Avec sa rutilante rythmique composée d’André Ceccarelli et Diégo Imbert, le virtuose transalpin peut dérouler toutes les nuances des teintes de son jeu. Maîtrisant parfaitement toute l’histoire du piano jazz avec une préférence pour Bud Powell, Paul Bley et surtout Bill Evans, Pieranunzi a également une connaissance intime du répertoire romantico-impressioniste européen : de Liszt à Ravel, de Chopin à Rachmaninov... Le ménage à trois qu’il conduit ici et dans lequel il parvient à harmonieusement faire vivre ensemble son épouse (la musique classique) et sa maîtresse (le jazz) est un régal harmonique. Comme Pieranunzi le dit lui-même, « ces deux–là, mes deux muses musicales, se connaissent et s’estiment réciproquement sans être jalouses l’une de l’autre. De mon côté je les traite avec une égale attention et délicatesse, un égal respect. »
D'autres se sont essayé à cet exercice. Par exemple, Jacques Loussier qui avec Christian Garros à la batterie et Pierre Michelot

Citons également Dieter Ilg qui avec son "Mein Beethoven" nous livre une fort agréable relecture de ces "tubes" classiques.
si vous ne sautez pas au plafond en criant au sacrilège, si vous aimez cette liberté prise avec la musique et si vous connaissez de beaux exemples à partager, ça se passe ici....
de mon coté, je vais "confectionner une petite Playlist Qobuz pour illustrer tout ça.....