RV a écrit :
de toute manière il y a fort à parier que c'est le N100H qui restera en course, j'évoquais le N10 davantage pour la possibilité de ses sorties multiples. En revanche il est impératif que le lecteur ait la fluidité dont je parle car contrairement à toi je suis persuadé que c'est quelque chose qui ne s'ajoute pas dans la chaîne et que l'excellence du dac est d'une très très grande importance pour continuer la chaîne, mais pas de le créer à partir d'une source qui ne l'est pas, ou alors il y a autre chose.
Les insensibilités relatives de la part d'un maillon à ce qui est en amont ne sont pas nouvelles, et ne datent ni de la démat, ni même des dacs. Il s'agit d'appareils qui apportent avec eux un certains nombres de constantes (sinon il n'y aurait pas cette insnsibilité) pour présenter cette caractéristique, cela ne signifie pas qu'on soit dans des appareils de bas ou moyenne gamme, bien au contraire un grand nombre se situe dans le THDG.
Pour revenir à l'association lecteur-dac, je ne retire absolument pas le dac de l'association pour porter tout le crédit sur le lecteur, en revanche je ne pense pas que ce crédit puisse être imputé totalement ou à 90% au dac, pour ma part je considère qu'il y a une synergie entre les deux qui va dans le sens du signal.
RV,
On peut poser la question autrement, dans un monde numérique parfait , dans lequel il n'y aurait pas d'erreur de lecture, où les 0 et 1 seraient représentés de manière parfaite et parfaitement disposés temporellement. Ne crois tu pas qu'on continuerait à entendre des écarts de fluidité importants entre des restitutions de dac différents ?
Prenons une analogie musicale , pour illustrer:
le contenu du CD c'est la partition,
le drive CD c'est les yeux du pianiste,
le dac c'est tout le reste en passant par le cerveau jusqu'au mains
les enceintes et l'ampli , ce serait le piano.
A partir d'un certain niveau, les pianistes ne font pas d'erreur de lecture, et ce qui va determiner une interprétation ( l'équivalent de ta fluidité) c'est ce qui se passe entre le cerveau et les mains. le cerveau peut être perturbé par des facteurs extérieurs ( bruit extérieur, luminosité , tourneur de pages : la qualité d'une source numérique est du même ordre), qui feront que son interprétation de sa lecture sera plus ou moins pénible, musicale, etc...). Certains grands pianistes sont bien sur capables de performer dans des conditions d'adversité, d'autres pas.
Si tu es un bon professeur de piano moderne ( l'équivalent du bon concepteur de dac), tu apprends à ton elève à performer dans des conditions
d'adversité. Les dacs modernes et HDG font en sorte d'être armés contre le jitter de la source, d'avoir un comportement stable vis à vis de l'excitation électrique que représente l'adjonction d'un drive et d'un câble numérique).
le cerveau du pianiste , c'est les filtres d'interpolation, l'étage de sortie , ce serait les mains du pianiste.
Perso , je paierai pour aller voir jouer un grand pianiste même dans des conditions de m...e, là où pour me faire payer pour aller voir jouer
un pianiste médiocre dans un superbe écrin où tout est contrôllé, il va falloir passer du temps à me convaincre