C'est tellement raide que j'en ai mis un mètre dans la voiture au cas où il y ait des voyous...

C'est donc du Naca5 alors !
Ce qui t'es arrivé arrive très souvent ici, le souci est l'interprétation du résultat et les conclusions qui tombent abondent presque toutes dans la tienne. C'est difficile avec la SBL de ne pas se tromper, les erreurs sont nombreuses surtout lorsque l'on a une idée derrière la tête et que les écoutes deviennent alors audiophiles, je le sais car j'ai une maîtrise dans la pratique !Colomb'air a écrit :Me revoilà avec mes SBL..
Très étonnant, j'ai remplacé mon fidèle Naca noir (2x3,5m) par du câble "bas de gamme" Ocos.
Une trouvaille de M. Choukroun il y a qq années pour tempérer les systèmes (ou les pièces) montant(e)s.
C'est un câble très pratique car il se déclipse très facilement tout en laissant les fiches bananes à leur place.
Donc, j'échange les câbles et tout à coup, plus de grave !
Qqn a-t-il déjà remarqué que le Naca noir mangeait le grave ?
C'est un câble acheté d'occasion mais vu la rigidité, je ne pense pas que ce soit une copie chinoise...
J'avoue ne pas très bien comprendre où tu veux en venir avec "les informations dans la première octave".S'il n'y avait pas toutes ces difficultés due à la faiblesse dans la première octave, il n'y aurait d'abord pas toutes ces questions car lorsqu'on dispose des informations dans la première octave le système d'équations se résout naturellement
Salut Eddyeddy a écrit :
Ce qui t'es arrivé arrive très souvent ici, le souci est l'interprétation du résultat et les conclusions qui tombent abondent presque toutes dans la tienne. C'est difficile avec la SBL de ne pas se tromper, les erreurs sont nombreuses surtout lorsque l'on a une idée derrière la tête et que les écoutes deviennent alors audiophiles, je le sais car j'ai une maîtrise dans la pratique !
Avec le NACA5 on sait que les choses sont à leur place et mine de rien c'est le plus grand des... luxes en matière de haute fidélité car cela est absent sur les enceintes d'une manière générale. Un registre, grave en l'occurrence bien à sa place permet de bien jouer dans le corps des instruments, on ne l'entend presque pas mais on le vit du point de vue du ressenti physique. Avec l'autre câble tu "entends" le grave puisque tu en parles c'est donc qu'il n'est pas à sa place ( l'aigu module alors d'autres fondamentales que celles qu'il devrait et on peut ressentir ce que tu ressens). On rejoint un peu ( un peu seulement... ) les effets pervers des enceintes bass-réflex où l'on entend beaucoup de choses ( beaucoup sont totalement fausses mais bon... ) mais on ne ressent rien en matière de réalisme.
Ce qui est un vrai problème et j'en souffre beaucoup, c'est que lorsque les choses sont à leur place on a fait un pas immense vers une musicalité crédible cependant le manque d'informations cruel dans la première octave complique encore les choses et chercher le plaisir est un chemin difficile dans le cas d'une SBL. Il faut bien l'installer, l'enceinte est non linéaire et c'est à faible niveau qu'elle est exceptionnelle... si vous disposez d'une petite pièce ( à partir de cagibi plus... ) les transducteurs passifs que sont les murs donnent l'impression d'une enceinte très bien équilibrée et c'est alors difficile d'avoir plus musical. S'il n'y avait pas toutes ces difficultés due à la faiblesse dans la première octave, il n'y aurait d'abord pas toutes ces questions car lorsqu'on dispose des informations dans la première octave le système d'équations se résout naturellement ( c'est tout l'objet des recherches sur ma MD1... tendre vers une SBL pour sa vie et avec la première octave ) et tout devient simple, bref sans ce souci tout le monde aurait das SBL et il n'y aurait probablement qu'une seule enceinte sur Terre !
une petite traduction libreAlan Shaw a écrit : First: I'd like you to forget all about the numbers you see in speaker marketing literature. They are all as good as useless.
Speaker designers are coerced by marketeers to provide these numbers, and cautioned by the same marketeers that if the competitor's speaker spec says 'bass down to 38Hz'
then unless he gives way and writes the spec for his creation as 'bass down to 37Hz' he won't sell any. And believe it or not, the consumer will assume, based on just numbers,
that 37Hz must be better than 38Hz. It's all smoke and mirrors.
The problem is that it is very, very difficult for a designer to say, with certainty, how the bass end of his speaker measures.
That's because the bass wavelengths are so long (10mtrs. at 33Hz) when playing bass notes, in effect the speaker is reaching out and touching every object in the room.
That means, the poor designer cannot say with certainty where the speaker's contribution stops and the room contribution starts: they are fused together.
So he has to use an educated guess but even that guess cannot be how the speaker behaves in your room: at best it is how the speaker will behave in a reflection-free, anechoic chamber.
A chamber of free field room is a good way of trying to minimise the room's contribution (but not eliminate it, hence there will still be some uncertainty in the measurements at low frequencies*)
and you could ask, what's the relevance of an anechoic bass specification to my listening room. That's a damned good question. I don't have an answer for that.
My long held belief is that a speaker like the LS3/5a or P3ESR produces a satisfying listening experience for most listeners at a reasonable loudness on wide range material not, logically,
because of amazing physics-busting bass extension but because the ear is very good at generating and filling-in missing fundamental notes by interpreting the second and third harmonics of the missing fundamentals.
Were this not the case, music reproduced over very modest equipment such as a kitchen radio would be wholly unsatisfying through absence of any sort of bass at all.
En premier lieu, ce serait bien que vous oubliez les chiffres que l'on voit dans la littérature marketing. Ils sont à peu près inutiles.
Les concepteurs d'enceintes sont contraints de fournir ces chiffres, les gens du marketing leur disent que si l'enceinte du concurrent prétend descendre à 38hz,
ils doivent annoncer leur création à 37 hz , au risque de ne pas en vendre. Croyez le ou pas, beaucoup de clients, vont prendre leur decision en se basant sur ces chiffres et se dire que 37 hz c'est beaucoup mieux que 38 hz. Tout ça c'est un écran de fumée
Le problème pour un concepteur c'est que c'est très difficile, de savoir avec certitude qu'elle est la performance de son enceinte dans le bas du spectre. Les longueurs d'onde des basses fréquences sont si longues ( 10 mètres à 33 hz), que l'enceinte quand elle reproduit des basses va atteindre et toucher tous les objects de la pièce. Ce qui signifie que c'est très difficile de dire où la contribution de l'enceinte s'arrête et celle de la pièce commence. Elles sont dépendantes l'une de l'autre.
Il peut prédire certaines choses, mais pas comment l'enceinte se comportera dans votre pièce. Au mieux il saura comme l'enceinte se comporte dans une chambre anéchoïque sans reflection. Vous allez certainement demander, qu'elle est le lien entre la performance en basses fréquences dans une chambre anéchoïque et celle dans ma pièce d'écoute. C'est une bonne question. J'en sais rien.
Je pense depuis longtemps qu'une enceinte comme la ls3/5a ou la P3ESR procure une expérience musicale satisfaisante pour la plupart des auditeurs , non pas à cause de ses capacités extraordinaires dans le bas du spectre, mais parce que l'oreille est très bonne à générer et à recréer les notes fondamentales, en interprétant la seconde et troisième harmonique; Si c'était pas le cas, écouter la musique avec un poste de radio de cuisine serait complètement insatisfaisant à cause du manque complet de basses.
REGISTLSE a écrit :C'est pour cela que Naim donne la réponse en fréquence des Ovator (les autres je ne sais pas) "in room"... après tout dépend de la room aussi!