La comparaison ne s'est pas faite selon un protocole bien établi en écoutant successivement plusieurs morceaux avec les 2 préamplis. En effet, c'est trop compliqué à organiser (manipulation des boîtes, branchements), et une fois le 552 arrivé, j'ai eu la flemme de rebrancher le 252

Il s'agit donc plus ici de donner un ressenti général 2 mois après l'arrivée du 552 DR pour remplacer le 252 DR resté 2 ans sur mon installation avec différentes sources.
En amont : NDS et 555PS, NAS QNAP HS 251+ alimenté par JS2 Uptone
En aval : NAP 300 - Sonus Faber Cremona M
Comme attendu, les 2 préamplis ont deux types de restitution très différents, cela s'entend dès les premières notes. Pour simplifier, je dirais que la vie, le rythme et le punch sont du côté du 552 DR, la douceur du côté du 252 DR.
Le 552 DR est aussi plus transparent, mais il rajoute une dose d'énergie à canaliser et monte plus haut dans l'aigu. L'association avec les enceintes et les câbles est alors primordiale.
Heureusement Naim a tout prévu côté câbles HP avec le NACA 5 et côté câbles Interconnect, avec le petit gris et le Superlumina pour les plus chanceux. Le Hiline m'est apparu trop montant avec le 552. Pour les enceintes, c'est hyper subjectif, il me semble qu'il faut des enceintes au rendu assez doux sous peine de trouver l'écoute fatigante à la longue.
Les Sonus Faber Cremona M, plutôt douces, profitent largement de l'énergie apportée par le 552.
Le 252 DR est plus tolérant côté câblage et peut-être plus "cool" dans la restitution, encore que le 552 soit lui aussi capable d'une grande douceur.
L'écart entre les 2 préamplis est très significatif, et à la faveur du 552 DR sur le rock et le Jazz, où le PRAT et les timbres (les voix !!) sont absolument saisissants.
Le 252 DR a une approche plus "contemplative", mais qui peut devenir un poil ennuyeuse parfois.
En musique classique, l'écart est moins flagrant, le côté plus vivant du 552 DR ne s'imposant pas forcément à tous les coups. On peut souhaiter assister à un concert symphonique sans vouloir être à la place du chef d'orchestre.
Néanmoins, les timbres du 552 DR sont plus beaux. Et sur un quatuor à cordes ou de la musique baroque, le 552 est magique...
La grande force du 552 DR est l'impression qu'il donne de s'imposer sur les autres éléments du système (source et amplis) et son côté "involving", ce qui n'est pas le cas avec le 252 DR.
Avec le 552, tous les registres sont en place et la scène sonore est parfaite. Les graves sont nickel, même avec des bass reflex (si si

Je termine avec une métaphore automobile, bien que les bagnoles, c'est pas trop mon truc ; le 552 DR s'apparente une Ferrari, avec sa puissance, son énergie, sa classe inimitable. Le 252 DR est une berline de luxe tout confort.
Il me plaît bien ce 552, mais je peux comprendre que certains lui préfèrent le 252.
Tiens, un dernier truc qui résume un peu tout, depuis que j'ai le 552, j'écoute tous les types de musique. Avec le 252, c'était 90% de musique classique
