Cette semaine je suis allé chez Alain (ALMO) muni de mon 250 et d'une paire de NACA5. Alain souhaitait essayer la triamplification passive sur ses Isobarik.
C'était une expérience intéressant car je n'avais pas encore eu le loisir d'écouter les Isos chez lui, il est vrai que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu. J'ai eu également le plaisir de revoir Ivan35 que je salue au passage

Petit visuel sur l'installation d'Alain qui ne paie pas de mine comme ça, ça fait un peu "chantier" avec le 3ème 250 sur son trépied, d'autant que les Linn, même si elles fonctionnent parfaitement ont les mousses complètement affaissées, ce qui leur donne piètre allure...
Je rappelle que le système d'Alain est un peu particulier avec un 72 en préampli avec les cartes phono MC alimenté par une Supercap DR (si si...), une source analogique de compétition avec la LP12 HDG (contreplatine Keel + moteur à courant continu et son alimentation Radikal) muni du dernier bras Ekos SE. Cette fois la cellule était la récente Linn Krystal, mais Alain utilise d'habitude une Kiseki Blue.
Petite vue de la platine et de la cellule Krystal (excusez Alain, il n'est pas très "poussière" ...

Le préampli avec au-dessous l'alimentation du moteur
Pour les sources numériques nous disposions d'un CDX (prêté à Alain) et de son habituel CD5. Nous n'avons que peu écouté de CD et l'écoute s'est faite sur le CDX.. Voici les deux lecteurs, on devine au dessous la Supercap DR...
Nous avons commencé les écoutes en mono amplification passive avec un seul 250. Pour l'occasion, les filtres des Iso étaient à l'air libre, Alain a confectionné des straps à base de cuivre monobrin (je ne me rappelle plus de la section) et de fiches bananes... Cela permet de passer très rapidement d'une configuration à l'autre... Le 250 attaque le filtre sur la voie grave, les médium et aigus sont "strapés"... un petit visuel pour mieux comprendre :
Dans cette configuration l'écoute est tout de suite chaleureuse et agréable, douce sans être feutrée. Les timbres sont justes. C'est un rendu qui de mon point de vue convient bien à la pièce d'Alain qui est plutôt "claire" (baie vitrée+ carrelage). On comprend pourquoi les Isobariks ont leurs adeptes. C'est toujours étonnant de voir comment cette enceinte sait rester cohérente avec ses multiples hauts parleurs, notamment le médium et l'aigu qui rayonnent vers le plafond ! Néanmoins on sent une certaine "réserve" avec un seul ampli, non que l'écoute soit molle mais le son reste un poil dans les caisses. Le côté physique n'est pas suffisamment présent comme avec une SBL drivée par un seul 250 par exemple.
Etape 2 avec l'ajout d'un second 250. Cette fois Alain décide d'attaquer le filtre sur les médiums et strappe les aigus. Visuellement ça donne ceci :
La différence est facilement audible, et l'enceinte s'ouvre avec une scène sonore qui prend ses aises, des timbres qui sont plus précis, et un aigu plus détaillé. Ca commence à taper fort dans le grave qui est bien plus articulé et quand on pousse le son on sent bien les deux HP Kef de grave qui commencent à nous chatouiller le plexus... On ressent néanmoins un léger manque de cohérence, les voix sont un peu plus agressives, ça ne joue pas ensemble comme ça pouvait le faire dans la configuration 1 même si on gagne sur plein de registres.