ALMO a écrit :Sur les Isobarik en bi-amplification stéréo passive nous avons obtenus les meilleurs résultats avec un 250 sur les aigus, le deuxième 250 sur les médium et grave réunis, avec en ordre préférentiel de connexion: les fiches bananes branchées sur les prises bananes femelles des médium, les pontages à partir des deux autres prises des médium vers les prises bananes des graves; si on fait l'inverse en branchant le naca5 sur les prises bananes des graves + les ponts de liaisons vers les médium, dans ce cas le résultat est moins satisfaisant. A froid la cohérence est correct, au bout de 20mn c'est parfait, le 250 qui alimente les aigus nécessite un temps de mise en régime plus long par rapport au 250 qui travail avec les graves et les médium.
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Je reviens de l'écoute chez Almo cet après-midi, et c'est effectivement comme ca que cela marche le mieux... Un seul 250, c'est pas mal, ca joue déjà. Mais lorsque l'on a gouté à 2 x 250 alors là c'est un autre monde...
Ce sont les qualités de l'écoute d'un seul 250 mais qui sont cette fois ci exacerbées. Plus de tenue partout notamment dans le registre grave, qui malgré un seul ampli et la charge isobarik est déjà fort présent lors de l'écoute. Une aération et une ouverture + profondeur de scène, sans oublier une justesse des timbres qui en font une écoute et image sonore "quasi" holographique. Une rapidité d'exécution, un martellement du rythme sans failles, des impacts secs de grosses caisses foudroyants mais toujours avec de la matière et le respect des timbres.
La dynamique est superbe ainsi que la micro dynamique.
En fait faut vivre l'expérience comme nous l avons vécue cet après-midi. Un moment nous étions trois dans la pièce : Almo, moi, Melody Gardot ou Stacy Kent. C'etait presque à en pleurer. Les morceaux s'enchainaient inlassablement. Un plaisir musical ma envahi, ainsi que des frissons.
Ce qui est dingue quand même, c'est que ces enceintes sont rapides, transparentes, très très bien timbrées (justesse), au regard de leur taille et de leur conception technique (6 hp par enceinte). L'écoute est physique et les impacts sont foudroyants.
Pour reprendre l'expression de Dug qui les a écoutées aussi dans cette configuration de bi-amplification, puis tri-amplification, "j'ai aussi ressenti les impacts au plexus"... Une pression acoustique "charge" la pièce où nous étions, tout en retranscrivant l'ambiance ou atmosphère du morceau écouté. La magie des Isobariks opère.
Ce qui est encore plus dingue, c'est que sur certains morceaux passés, ces enceintes sont à la fois violentes voire foudroyantes sur les graves et la dynamique, mais aussi dociles et empruntes d'une délicatesse infinie... Les écarts de niveaux sont justes hallucinants tout en conservant la justesse des timbres et la cohérence.
Voilà mon ressenti...
Attention ! La source était aussi à la hauteur : LP 12 de compétition et cd 5 qui a mangé des stéroïdes, mais ca c'est une autre histoire que j aborderai dans un fil prochain et qui pourrait faire du bruit ou remettre certaines idées reçues en cause... Almo me comprendra et lorsqu' il m a dit tout haut ce que je pensais tout bas à propos des conclusions auxquelles j étais arrivées à propos du cd5 , ma comparaison n'était pas si saugrenue que ca... J'en ai trop dit !
En tout les cas écoute vraiment superbe aujourd'hui en bi amplification...