Ludwig van Beethoven :
Symphonie NR. 3 « Eroica » par le
Berliner Philharmoniker dirigé par
Sir Simon Rattle, enregistré à la
Philarmonie de Berlin en octobre 2015 - Berliner Philharmoniker Recordings - 2017
in
Simon Rattle conducts Beethoven’s Symphonies (coffret de 10 LP)
J’ai écouté hier les NR. 1 & 2, mais je préférais attendre d’avoir écouter la NR. 3 pour parler un peu de cette intégrale.
L’
« Eroica » a été le premier disque de musique classique que j’ai acheté. C’est une symphonie qui a pour ainsi dire bercé mon enfance et même si je l’écoute beaucoup moins je la connais beaucoup mieux que les NR. 1 & 2.
Je l’avais par le
Berliner Philharmoniker mais dirigé par
Herbert von Karajan. Il a enregistré plusieurs intégrales des symphonies, je ne saurai dire laquelle est-ce, peut-être la dernière. Je me souviens de la pochette : la reproduction d’une partie d’un tableau où apparaît le visage de Bonaparte, Beethoven n’aurait pas apprécié... Toujours est-il que cette pochette marquait la fin d’une époque, puisque peu de temps après, j’achetais la NR. 5 et cette fois comme pour toutes les autres symphonies de cette intégrale c’était des photos B&W de Karajan dirigeant qui illustraient les pochettes.
Depuis j’ai écouté quelques autres interprétations, parmi celles dont je me rappelle :
Karl Boehm, que j’ai trouvé assez ennuyeuse,
Otto Klemperer qui me rappelait celle de Karajan mais en plus « raide », et d’autres dont je ne me souviens plus trop..
Rattle vient de bousculer mon souvenir. L’interprétation de Karajan, était vive, enlevée, et si elle restait souple comparé à ce je j’avais constaté avec Klemperer, elle me semblait demeurer grave. Celle de Rattle m’a paru beaucoup plus contrastée, sachant être grave, mais aussi enjouée, voire même d’un caractère primesautier dans le Scherzo. D’une manière générale je dirai qu’elle est plus « chantante ». En tout cas très content de mon acquisition, et hâte d’arriver à la neuvième.
La prise de son faite avec 2 micros stéréophoniques (selon le descriptif) est agréable, toutefois si je compare avec ce même orchestre dirigé par Nikolaus Harnoncourt dans les symphonies de Schubert (une autre intégrale de ce label en vinyl), l’image apparaît beaucoup moins large. Ce n’est pas forcément gênant, c’est différent.
Pressage de bonne qualité, même si il en existe des plus silencieux.