Les câbles ?

[eddy]

Les câbles… où qu’ils soient :
Les travaux sur la rigueur des temps m’a également permis de voir plus clair du coté des câbles. J’avais l’intuition dès le départ que les temps avaient leur rôle à jouer et que c’est eux qui étaient à l’origine du changement du ressenti musical. Maintenant je peux non seulement le prouver mais les recherches m’ont permis de quantifier le différentiel de temps lorsqu’on change très légèrement une impédance et son impact direct sur la cohésion de la musique, c’est ce qui se produit lorsqu’on change un câble pour un autre et même à un degré inférieur lorsqu’on s’amuse à tourner un câble pour trouver sa meilleure musicalité.
Un câble, quel qu’il soit ( on évite la conduction fluide au sens physique du terme comme la supraconductivité, le souci du refroidissement n’est pas encore résolu. Pour l’instant on parle de résistance nulle mais pas d’impédance nulle… la musique pourrait sans doute aider dans cette étude de « l’infiniment » petit à la limite du zéro absolu ) est formé d’un conducteur et d’un isolant. Pour pouvoir créer une différence de potentiel, chaque charge ou récepteur est connecté par deux câbles, simplement pour être précis. En l’occurrence pour « transporter » la musique en stéréo il faut au moins trois conducteurs, le « retour » du courant pouvant être commun aux deux canaux, voilà l’histoire de la connectique Naim ( 3 fils au lieu de 4 ). Je ne m’attarde pas sur l’intérêt évident de 3 fils au lieu de 4 qui est toujours plus musical. Chaque câble a ses particularités, en physique on parle d’impédance car le courant électrique qui traverse un câble est un signal complexe sinusoïdal. En conséquence il n’y a pas que la résistance qui intervient mais aussi des effets plus complexe comme la capacité ( c’est l’effet d’un condensateur sur un signal sinusoïdal ) et l’inductance ( l’effet d’auto-induction d’une bobine ou d’une self ). Les grandeurs physiques de ces trois paramètres sont très petits mais tout est relatif.
On entend souvent que tel câble « gomme » une dureté, donne plus de détails, rend l’écoute plus brouillon etc… On entend clairement une différence entre deux câbles et l’humain qui ne se prend pas la tête se contente de cette conclusion. L’explication de se phénomène naturel ne changera rien et si elle ne me servait pas pour expliquer l’importance fondamentale des temps je n’en parlerai pas, c’est vrai qu’elle ne sert à rien. On pourrait croire qu’un câble agisse sur les niveaux : lorsqu’un câble est plus doux on pense sans doute qu’il « mange » plus d’aigus que le câble à l’origine. Entre tous les câbles que vous puissiez essayer ( je parle de câbles sans accessoire qui change sensiblement son impédance, uniquement un cordon simple ) il y a très exactement les mêmes niveaux, ce n’est tout simplement pas possible au vu des paramètres physiques « quasiment » négligeables. Et si les cordons avaient 10 mètres ce ne serait toujours pas les niveaux qui seraient à l’origine d’un changement musical ( distance simplement à déconseiller à cause des parasites que l’on chope sur des signaux faibles, pour cette raison on symétrise le signal pour soustraire les parasites ). Ce qui change c’est tout simplement la chronologie des temps dont je vous bassine tout le temps : les petits paramètres contenus dans le câble ne changent en rien le niveau des fréquences mais leur valeur est suffisamment grande pour que le déplacement ou le glissement de certaines fréquences sur l’échelle des temps soit parfaitement perceptible par l’oreille humaine. Tout cela je l’ai découvert et même mesuré car dans le filtre des MD lorsqu’on rentre dans une grande précision où je fais glisser les fréquences de 100 ns j’ai remarqué que l’on entendait encore le glissement des harmoniques ( les fondamentales sont parfaitement à leur place, c’est déjà un miracle ) et qu’il n’y avait aucune raison de ne pas les mettre elles aussi parfaitement à leur place. Or les impédances des câbles sont capables de bouger bien plus encore que 100 ns, je pense plutôt à 200 voire 300 ns. Mais attention, ce glissement est relatif et il ne faut pas imaginer, même pas une seconde, qu’un câble soit capable de mettre les choses à leur place : les signaux étant sinusoïdaux, l’effet cyclique permet une infinité de possibilité et suivant le goût de chacun une position est préférée par rapport à une autre, bien que les deux soient totalement fausse et cela même déjà au niveau de la rigueur des fondamentales qui ne sont jamais en place, la physique le permet dans une seule condition… aux antipodes de ce que les constructeurs choisissent.

[la feuille]

parle t-on bien de l'effet de peau ?
Celui-ci serait assez discriminant avec les fréquences. Aigus et grave ne se propageant pas dans la même zone de la section du câble. Et la vitesse de propagation au cœur et en périphérie n'étant pas la même.....

[La Bastille]

Bonjour Eddy,
As-tu testé des liaisons 3 conducteurs entre l'ampli et le filtre des enceintes ?

[ChriS.P.L]

parle t-on bien de l'effet de peau ?

L’effet peau?
Mais quoi est-ce donc?

[eddy]

, Rien à voir avec l'effet de peau ( les fréquences élevées ont naturellement tendance à circuler sur la périphérie du conducteur ). Ce qui est important c'est le respect relatif des temps de propagation. Si la musique est cohérente, une imbrication ou un lien est créé naturellement, ce chaînage parfait est alors indestructible ( l'enceinte sera intrinsèquement cohérente ), la file indienne est juste, rien n'est trop tôt ou trop tard. La manière dont les fréquences choisissent de circuler ne joue pas dans ce contexte chronologique, c'est réglé comme du papier à musique !

@La Bastille : Non ! entre l'ampli et le filtre on a deux conducteurs ! 3 c'est pour les liaisons de la modulation des deux canaux en même temps ( préampli > ampli par exemple ).

[eustache53]

Bonjour,
Le concept x-tube de la marque QED prend en compte l’effet de peau.