blancdepoulet a écrit :Du Focal et du Totaldac, cocorico!

Je me permet de recopier le CR d'un auditeur Totaldac qui va te plaire, mister Blanc,
avec un appareil que tu connais bien. Cocorico également.
Petit CR de deux après-midis d’écoute chez Vincent.
Premier épisode
J’arrive chez Vincent avec mon d1-core, mon amplification (Préampli Ultimate Audio P-100 / Ampli Artec ART 300-SE) et quelques albums classique, jazz et chanson, dans le but d’évaluer le Gigafilter et le d1-driver.
Trois éléments ne vont pas bouger pendant toute l’écoute : d1-core, ampli Artec ART 300-SE et Magico M6. Les seules variables seront le Gigafilter (remplacé en cours d’écoute par le câble USB Totaldac) et le d1-driver (remplacé en cours d’écoute par le préampli Ultimate Audio P-100).
Je découvre les Magico M6 et suis immédiatement embarqué par le naturel de l’écoute, l’absence de tout effet. Les morceaux s’enchaînent (styles musicaux très différents) et je note très vite qu’il n’y a rien à noter ! Registres, dynamique, scène sonore ? Trop de ci, pas assez de ça ? On écoute et c’est tout simplement très beau.
Sur des morceaux dont je connais les moindres détails, la voix d’Annie Ebrel et la contrebasse de Riccardo del Fra qui l’accompagne, le hautbois solo dans un concerto de Vivaldi, la présence simple et évidente de Le Forestier sur scène avec sa guitare, les crissements doux des archets et la résonnance des caisses d’instruments à cordes anciens, le piano de Petrucciani et le violon de Grappelli, le trio Romano/Sclavis/Texier, … D’un enregistrement à l’autre, le respect des différents climats sonores, critère essentiel à mes oreilles, me paraît proche de l’idéal.
Sans le Gigafilter, tout semble identique mais … rien n’est pareil ! Comme si la musique était moins attractive, moins prenante, comme si les artistes étaient fatigués. L’impression d’avoir perdu beaucoup de l’essentiel. On remet le Gigafilter. Tout est à nouveau en place !
Sans le d1-driver, c’est surtout le naturel qui fuit. Le préampli imprime une marque réelle, qu’on peut aimer ou ne pas aimer. On remet le d1-driver … qui me donne l’impression d’une passerelle qui laisserait le flux musical libre de tous mouvements !
Fin de séance ! Je suis triplement bluffé.
D’abord par le Gigafilter et le d1-driver qui me semblent subitement indispensables. Je n’aurais pas dû venir ! Même s’il est parfois galvaudé ou employé à tort, le seul mot qui me vient à l’esprit pour résumer mes impressions sur ces deux appareils est « naturel ». Le même qui résumait mes impressions quand j’avais choisi le d1-core après de multiples comparatifs.
Ensuite, par les Magico M6 qui me laissent une sensation rare, personnellement jamais connue face à des enceintes (mais mon expérience est très limitée). Malgré leur imposant gabarit, elles se font totalement oublier, tout en « recréant » les musiques qu’on leur offre, quelles qu’elles soient. En fait, je pense qu’elles se font totalement oublier parce qu’elles recréent les musiques à la perfection.
Enfin, par le d1-core et l’ART 300-SE qui précédaient les M6 et qui n’ont jamais donné l’impression d’être à la peine, bien au contraire ! J’étais persuadé du haut niveau de ces deux appareils, ayant fait plusieurs comparatifs édifiants mais … devant des M6 !
Second épisode
On retrouve les mêmes ingrédients avec un changement de taille : le d1-twelve a remplacé le d1-core ! L’ampli Artec ART 300-SE précède toujours les Magico M6.
Le bloc Artec est bien entouré. Il confirme l'écoute précédente et ses qualités étonnantes (timbres, naturel, absence de coloration) pour un ampli de cette gamme ! Par rapport au d1-core, le d1-twelve donne une dimension largement supérieure à la restitution, qui gagne en sérénité/fluidité ainsi qu’en profondeur/intensité. En fonction des morceaux, cela se traduit par des timbres plus verts ou plus doux, des attaques plus foudroyantes ou des extinctions de notes plus sensibles mais surtout par une sensation de présence et de proximité accrues des artistes et des instruments. La scène sonore s’approche vraiment de la réalité du concert, indifféremment pour un chanteur avec guitare acoustique ou pour un orchestre symphonique.
On termine par la n°5 de Mahler. Je n’ai jamais entendu ce premier mouvement ainsi reproduit.
Plus simplement, je n’ai jamais entendu un système de ce niveau !
Bonne semaine.
davis