
, Mon avis c'est que c'est un peu plus complexe et nuancé... Du point de vue de l'énergie, un filtre passif en consomme très peu aussi, la séparation des fréquences se fait, en gros, d'une manière identique
( choix des pentes des filtres identiques ). Dans un filtre actif, la séparation des fréquences se fait avec de tout petits condensateurs qui se trouvent dans un environnement avec de très grandes impédances
( plusieurs centaines de kilo Ohms à comparer en passif avec quelques ohms d'impédance des hauts parleurs ). Cette séparation se fait quasiment parfaitement
( il n'y a pas la rémanence ni l'hystérésis des bobines qui rendent la séparation en passif un tout petit peu moins parfaite... reste à évaluer le poids de cette petite imperfection qu'on peut qualifier de négligeable lorsque le nombre de ces bobines est faible comme sur les filtres à faible pente ) et les énergie dans ce genre d'étages à faibles niveaux sont eux aussi extrêmement faibles. Il n'y a donc aucun souci, une fois que la capacité a "utilisé" son effet réactif naturel pour "dissiper" une partie de l'énergie à partir de la fréquence de coupure choisie, aucun souci donc pour garder tout à fait intacte la bande de fréquence utile
( sur laquelle la petite capacité n'a quasiment eu aucune influence, c'est uniquement une octave avant la fréquence de coupure que celle-ci agit en soustrayant une partie d'énergie réactive à la partie de l'énergie active ). Tout cela pour expliquer qu'il n'y a aucune perte sur la partie utile de la bande de fréquence et que pour séparer il faut bien lui soustraire à un moment un peu d'énergie, c'est tout le but de la séparation qui se fait " sans douleur " ! Sur le principe actif chez Naim
( différent que sur le principe actif dans le monde professionnel... beaucoup plus complexe sans que je sache si c'est vraiment plus musical car à force d'intervenir... ) qui nous intéresse, la principale différence qui frappe les oreilles est le fait que l'étage de sortie des amplis
( avec sa capacité à "descendre" sur une impédance proche d'un court circuit ! ) soit en liaison directe avec la bobine mobile du haut parleur qui réagira extrêmement rapidement en fonction de la musique à l'entrée du différentiel et surtout l'inertie du filtre passif plus "mou" qui se met en travers de l'inflexion de la musique à l'entrée est absente pour un suivi rigoureux du moindre accent musical. C'est l'intérêt majeur de l'actif, même si cet intérêt majuscule ne permet pas toujours un résultat musical parfait car d'autres facteurs sont présents pour effectivement atteindre le Nirvana, il faut cependant retenir que le principe de l'actif qui effectue une séparation quasi parfaite puis l'obligation du haut parleur de bouger en fonction de ce que l'électronique de puissance lui dit de faire
( et donc de suivre la musique à chaque instant le plus précis possible, c'est important de le savoir ) n'est pas en cause lorsque le résultat d'une écoute active ne donne pas entière satisfaction, ce sont d'autres paramètres qui sont en cause car l'actif est très intolérant ! Par exemple, le résultat d'une SBL en actif peut se révéler "mitigé" car malgré beaucoup de qualités, le fait qu'il manque la première octave avec cette coupure entre le registre grave et l'extrême grave
( choix de la surtension ) est un souci auquel il faut encore ajouter la mise en phase peu linéaire qui en actif ne va pas s'arranger.
Il y a certes un écart entre un CD3 et un CDS, l'oreille entend tout, on entend déjà lorsqu'on tourne un simple fil...mais qu'en est-il alors de l'écart galactique entre une enceinte cohérente et une qui ne l'est pas ?