Pas tout à fait, heureusement la structure ne semble pas avoir été atteinte.
Mais je n’ai pas compris si les pompiers avaient réussi à entrer pour évaluer les dégâts
Les vitraux ont du souffrir.
D'après ce que j'ai compris les pompiers éteignent encore ça et là quelques points chauds...
Marc
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m2003 a écrit :D'après ce que j'ai compris les pompiers éteignent encore ça et là quelques points chauds...
C’est aussi ce que j’avais cru comprendre, l’incendie est maîtrisé mais pas complètement éteint. C’est un peu pourquoi je me demandais si les pompiers avaient réussi à entrer
La Bastille a écrit :La nef de Notre Dame a subi de gros dégâts...
toujours si j’ai bien compris elle a quelques "trous", mais l’intégrité du squelette ne serait pas ou ne serait pas trop atteint. Sinon il y avait de gros risques qu’elle s’effondre.
Mais pour être certain de cela, il faut attendre que les experts puissent passer, ce qui pourra se faire une fois l’incendie complètement éteint.
Il y a des premières images de l'intérieur là : https://www.francetvinfo.fr/
et beaucoup d'autres...
Il y a aussi le coup de gueule des historiens de l'art et des spécialistes du patrimoine.
Il y a aussi ce lien (trouvé dans un commentaire sur yahoo) qui récapitule les faits récents sur cette catégorie de monuments, troublant, même s'il semble que cette piste ne soit pas retenue dans le cas présent, mais bon, l'enquête ne fait que commencer... https://www.vaticannews.va/fr/eglise/ne ... rance.html
Peu importe que l'on soit croyant ou pas, c'est triste de voir disparaitre ainsi une partie d'un édifice chargé d'histoire et le superbe travail des compagnons de cette époque
Oui, c'est inévitable, par le fait même de la présence de l'humain !
Vu que ces bâtiments sont hors normes et que les lances les atteignent difficilement il faut prévoir un système de sécurité incendie sur toute la charpente, en bas mais aussi en haut, pas seulement de détection mais il faut installer des lances à incendie automatiques là haut ! L'impuissance a atteint son comble avec tout ces gens... pendant que le brasier des poutres en chaine consumait lentement mais sûrement tout l'édifice !
j'ai cru comprendre qu'une installation complète de type sprinkler était compliquée à mettre en œuvre de façon efficace devant la complexité de la "forêt"
Oui ça ne doit pas être simple, de même que l’installation de colonnes sèches...ou de tout autres dispositifs visant à amener les produits d’extinction là où ils doivent aller pour être efficace.
Une fois ce type d’incendie démarré sur un tel bâtiment dans un milieu aussi contraint, il doit être quasiment impossible de le maîtriser et les pompiers ont sûrement dû déployer un savoir-faire et une énergie incroyable pour que ça n’aille pas jusqu’à l’effondrement.
Notre technologie du XXI reste assez impuissante dans cette maîtrise du feu, en revanche elle devrait permettre une plus grande efficacité pour empêcher les départs de feu, ou les maîtriser dès le départ
Il y a certes l’entretien défaillant qui est pointé, la sécurité sur les chantier de rénovation, comme on peut le lire dans un lien, mais il y a aussi un état d’esprit vis-à-vis du patrimoine, une sacralisation qui met les bâtiments sous globe. Il serait peut-être temps qu’on accepte qu’ils doivent vivre avec les époques qu’ils traversent et s’adaptent, surtout lorsqu’on voit que ce globe offre bien peu de protection.
Vaut-il mieux un bâtiment équipé de dispositifs anachroniques visant sa protection plutôt qu’un bâtiment détruit ? Il est d’autant plus étonnant que parfois, certaines interventions anciennes, qui aujourd’hui seraient nommées "défigurations" sont intégrées comme patrimoniales et mises sous ces globes.
Perso, je trouve que ce qui est arrivé est scandaleux: pas le fait qu'il était interdit de fumer et que certains ouvriers ont bravé l'interdiction, mais dans les moyens mis en oeuvre au niveau de la prévention pour ce chantier.
Là où je travaillais, dés qu'il y avait une intervention avec création d'un point chaud, le chef de travaux restait une heure après la fin du travail pour vérifier qu'il n'y avait pas de départ de feu, puis une vérification par heure était faite par une autre personne jusqu'au lendemain à la reprise du chantier.
Quand on connait le coût de reconstruction, il aurait été moins onéreux de mettre en place une dizaine de personne qui auraient surveillés en permanence les 1000 m2 de toiture avec des moyens mobiles d'extinction.