TRIPLE CONCERTO: ma Collection!
J’ai comparé toutes les versions dont je présente les pochettes ci-dessous mais pour l’instant, surtout par rapport au dernier mouvement (certaines aussi pour le premier). Je vais donc devoir approfondir ma Tribune personnelle (solitaire!) de Critiques de Disques rien que pour cette œuvre absolument unique dans toute l’histoire de la Musique.
Mais, d’ores et déjà, je tiens à partager mes premières impressions de cet Opus 56 de LVB.
Merci aux mordus de ce Triple Concerto pour exprimer vos avis et nous faire découvrir d’autres interprétations.
A mes photos, il faut ajouter la version que j’avais déjà placée sur ce fil il y a qq. jours (avec Arrau, Starker, Szerynk, LP Philips).
Elles sont toutes vraiment très bonnes, fabuleuses. Avec des interprètes aussi prestigieux, le contraire serait très surprenant. Même si les prises de son varient un peu, aucune ne me paraît mauvaise, y compris les plus anciennes.
Évidemment, on peut avoir des préférences.
La mienne irait, pour l’instant, à l’interprétation magistrale, sublime, donnée par Anne Gastinel (absolument éblouissante), Nicholas Angelich, Gil Graham, avec Le Frankfurt Radio Symphony dirigé par Paavo Järvi.
Pour moi, c’est aussi la meilleure prise de son. Je trouve que c’est celle qui présente le meilleur équilibre entre les solistes, et l’orchestre aussi. Elle permet d’entendre parfaitement (à mon avis, mieux que toutes les autres) la moindre note, la plus petite inflexion, la plus infime subtilité du jeu de ces trois virtuoses, et cela même dans les passages les plus ‘impétueux ‘. La dynamique, tout comme la transparence globale ne sont pas en reste du tout. Bref, par rapport aux autres versions, je me sens un peu plus prêt de la scène, à une place idéale qu’on n’a pas souvent la chance d’obtenir à la billetterie.
Même si les autres versions sont de très grande classe, avec des concertistes également très complémentaires et parfaitement complices, je trouve cette production de chez
NAÏVE particulièrement ADMIRABLE!
Pour moi, d’après mon ressenti, je préfère un tempo un peu plus retenu (même dans le final) permettant de bien pouvoir ‘suivre’ le phrasé, les finesses et divines superpositions que délivre cette prodigieuse musique. Sur ce point, la version Barenboim, Perlman et Yo Yo Ma, emporte moins mon adhésion.
A part une exception, je crois(!), tous les pianistes ne se retiennent vraiment pas pour jouer de la pédale dans les toutes dernières mesures du final, ce qui en accentue sa force, pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
Si je dis des inepties, merci de me corriger! J’ai tout à apprendre!
Les versions les plus anciennes, (celles que j’ai en vinyle), avec les illustres références, telles que Richter, Rostropovitch, Oistrakh, Karajan ou Arrau, Szerynk, Starker, Inbal, tiennent encore très bien la comparaison. Elles recèlent tant de qualités que même Beethoven n’aurait rien à redire! Dans le cas contraire, qu’il nous communique son avis, le forum lui est ouvert!

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