Retour au concert le 26 mai dernier pour un récital de mélodies françaises par la soprano Véronique Gens et Susan Manoff l’accompagnant au piano.
Quel plaisir de retrouver le Théâtre du Capitole même au tiers de sa capacité.
Et quel plaisir d’entendre pendant 1h20 cette merveilleuse soprano magnifiant ces non moins merveilleux poètes du 19ème et 20ème siècle, la période magique !
Le programme était somptueux, Gounod, Reynaldo Hahn, Duparc, de Polignac...
En direct, sans passer par le canal de l’amplification, on ressent pleinement la puissance d’une voix et le talent de la chanteuse. La diction était formidable et pourtant ces vers sont très difficiles à mettre en valeur, à déclamer dans la langue française si compliquée.
Et on arrive à presque suivre le fil du poème dans sa totalité sauf quand la voix montent vers les aigus.
C’est aussi un retour à réalité de la vraie vie comparée à nos écoutes hifi.
On se rend compte combien on est loin de reproduire toute la richesse d’une voix, sa puissance, son explosivité, de même pour le piano.
Mais toutefois du moins avec un système Naim et une acoustique pas trop défavorable, on est quand même bien dans le respect des timbres à la maison. C’est toujours Véronique Gens devant nous que je suis en train d’écouter dans l’un de ces derniers CD de mélodie française, Néère avec Susan Manoff.
Dites, la jeune belle
Où voulez-vous aller ?
La voile ouvre son aile,
La brise va souffler !
