
Ces derniers jours, j’ai retrouvé le chemin des salles
Indiana Jones et le cadran de la destinée de
James Mangold
Un Indy, c’est comme un James Bond, un Star Wars ou quelques autres franchises, je ne loupe pas tout en acceptant le fait d’être déçu.
Ce dernier (peut-être dans tous les sens du terme) s’inscrit dans ces films qui présentent le héros d’une saga, vieillissant et fatigué.
A l’instar de tout un attirail de véhicule rouillés, cela fonctionne cahin-caha. La dernière partie étant de loin le meilleur moment, autant pour le rythme de l’action que pour le charisme de la nouvelle héroïne que j’avais trouvée assez fade jusque là.
J’avoue avoir trouvé la séquence d’ouverture avec un Indy quarantenaire assez laide, trop longue et ne dépassant pas le temps de l’action décrite. On est à des années lumières de celle du premier film.
Bien souvent, ce type de film est citationnel, et celui-ci ne manque pas d’essaimer tout un tas de références aux précédents épisodes. C’est peut-être d’ailleurs la meilleure façon de l’aborder, comme si on feuilletait un album de photos avec une jolie dernière image.
De mon point de vue, ça ne remet pas en cause le fait que les meilleurs de la série sont : le premier, pour l’aspect ovni à l’époque, qui conserve la meilleure séquence d’ouverture et le troisième pour son humour et son élégance avec, il est vrai, Sean Connery à l’affiche.
Quant au moins bon, c’est toujours le 2nd.
