Le grand monde de
Pierre Lemaitre
J’avais bien aimé le film
Au revoir là-haut (réalisé par
Albert Dupontel) et j’ai loupé au ciné
Couleurs de l’incendie* (réalisé par
Clovis Cornillac). Deux films d’après les 2 premiers romans éponymes de sa trilogie :
Les enfants du désastre qui ont pour cadre l’entre-deux guerres.
Mais je n’avais pas encore lu cet auteur.
Le grand monde est le premier roman d’une seconde trilogie qui, elle se situe durant les 30 glorieuses.
Pour l’heure nous sommes au tout début de cette période, en 1948, où nous suivons les aventures de la famille Pelletier, pleine de surprises, à Beyrouth, Paris et Saigon.
L’histoire est plaisante, pleines de rebondissements et très bien documentée quant aux lieux, l’époque et certains faits. Elle est bien souvent aussi truculente et présentée dans une écriture alerte truffée de petits bijoux telle que cette distinction entre un con et un imbécile : "
Si tu expliques trois fois un truc à quelqu’un et qu’il ne le comprend pas, c’est un imbécile. Mais si, à la fin, il est certain de l’avoir compris mieux que toi, alors, tu as affaire à un con."
Et un de mes préférés : "
c’était un idéaliste sans idéal", plus métaphysique.
Ces 2 extraits savoureux se trouvent au début du roman et il n’en manque pas d’autres jusqu’à la fin.
Ce roman, et donc cette trilogie, sont attachés à la première, puisqu’il y est question, pour ceux qui ont lu ou vu
Au revoir là-haut, de la vente sur catalogue des faux monuments aux morts.
Après avoir refermé ce livre, j’ai très envie de lire le second :
Le Silence Et La Colère qui est sorti en début d’année, puis de plonger dans la première trilogie.
* Couleurs de l’incendie, est programmé depuis peu sur C+
