Je l’avais vu il y a une bonne dizaine d’années au Casino de Paris.
Pour reprendre le début de sa très belle chanson qu’est "Les cerfs volants" :
A mesure que le temps passe
Je mesure le temps qui passe
Car depuis ce concert, plutôt intimiste, au cours duquel on pouvait se déplacer dans la salle peuplée à 80% de filles, le public de Benjamin Biolay s’est considérablement élargi.
Ce qui est somme toute assez logique, vu qu’il doit être un des auteurs-compositeurs les plus brillants de la scène française actuelle.
C’était donc un concert-spectacle, particulièrement bien réglé et réussi. Pas de démesure, simplement des beaux jeux de lumières secondés par un écran circulaire permettant des variations qui s’accordaient de celles des projecteurs.
En live la musique est forcément moins ciselée que celle des albums, mais musicalement c’était vraiment bien. Sur environ une moitié des titres un ensemble à cordes de 8 pupitres est venu en complément de la formation rock-variété habituelle.
Le répertoire ne s’est pas contenté de puiser dans le dernier album, il a couvert l’ensemble de sa carrière. Cela allait des chansons intimistes à l’hypertrophie sonore du dernier morceau, avec une puissance acoustique qu’aucun système domestique n’est en mesure de reproduire.
Bref, ma femme et moi avons passé un excellent moment durant les 2 belles heures qu’a duré le concert
