FredM a écrit : ↑02 févr. 2024, 12:22
La classe D n'a pas bonne presse mais les choses commencent à changer, après beaucoup de R&D j'imagine. Dans le dernier diapason ils testent des amplis et certains sont en classe D et l'un je crois a un diapason d'or. Je ne pense pas que naim prendrait le risque de produits classe D avec un son pas top.
Salut tout le monde.
Je ne sais si "La classe D n'a pas bonne presse".
Par contre, je sais (et, apparemment je ne suis pas seul sur ce forum) que des amplis classe D "du siècle dernier", ça peut faire de la musique.
Je veux parler ici de Chevin Research, marque anglaise désormais disparue. Elle aura créé en son temps (bientôt trois décennies) une série d'amplis Axxx qui a quelque peu défrayé la chronique d'alors.
L'immense majorité des tourneurs avait "du CHEVIN" dans son parc du fait de la qualité du SON rendu en spectacle.
De très nombreux artistes et spectacles demandaient le SON CHEVIN pour du Jazz, du Classique ou Théâtre pour faire court.
Alimentation à découpage, donc consommation "réduite", SON MOS-FET, circuits hyper protégés.
Avec les besoins croissants en puissance, beaucoup les trouvaient "courts", notamment pour les (très) basses fréquences. En fait, il ne l'étaient pas, offrant déjà des performances à faire pâlir pas mal d'amplis HiFi, dont mon antique 250CB. Les bridger offrait beaucoup plus.
Le "souci" de la série A était la capacité à gérer les basses impédances de charge. Cela a été résolu avec les séries ultérieures, aptes à des charges de 2 ohms.
Pour utiliser des Q6 (2 A1000 dans le même boitier de 2U de haut SVP) sur toutes les voies de mon DIY, je ne peux que confirmer que le SON de ces classe D, antiques pour le moins, est exceptionnel et ressemble comme deux goutes d'eau à celui de mon (encore plus vieux) CB... mais avec une toute autre capacité de courant... bien entendu.
Si l'ensemble est bien pensé et construit, la classe d'amplification, au final, importe peu.
Combien d'entre nous/vous n'ont ils pas été "scotchés" par certaines installations de sonorisation par leur qualité?
Et pourtant, la plupart des amplifications font appel à des monstres en classe D (Powersoft pour ne pas les nommer), capables de plusieurs kW en sortie.