Vos "coup de coeur" : soul, funk ...

[melomane]

Chocking !
Bon Naim est un peu français à présent, ça ne sera pas un Warteloo ...

[Stephane44]

Le dernier Mavis Staples bien sûr :

Sad And Beautiful World



Description Qobuz :

Depuis ses débuts il y a… plus de 70 ans, Mavis Staples fait à peu près toujours la même chose : elle chante pour que ça aille mieux. Gospel, soul, folk ou pop, le style musical n’est que l’instrument de cette femme qui semble être venue sur terre pour faire fondre les digues du mal et propager l’amour, par le seul pouvoir de sa voix, de sa foi et de sa conscience. Maintenant âgée de 86 ans, Mavis Staples poursuit sa mission, avec cet album tissé comme une couverture magique pour se guérir un peu de la tristesse et des horreurs du monde, qu’elles s’appellent solitude, racisme, violence ou Donald Trump. Mavis Staples y enchaîne des reprises de Tom Waits, Leonard Cohen, Sparklehorse, Kevin Morby, Gillian Welch, Curtis Mayfield et quelques autres. Plutôt des ballades, des chansons douces et tristes, de courage et de rédemption. Attention, sortez les mouchoirs : quand elle chante Beautiful Strangers de Kevin Morby ou We Got to Have Peace de Curtis Mayfield, il est difficile (et même déconseillé) de retenir ses larmes.Sad And Beautiful World a été très humblement réalisé par Brad Cook, musicien et producteur proche de Bon Iver et de la scène néo-folk indé américaine. Il sonne bien et les invités venus d’horizons musicaux divers sont prestigieux (Sam Beam, Buddy Guy, Patterson Hood, Kara Jackson, MJ Lenderman, Bonnie Raitt, Nathaniel Rateliff, Derek Trucks, Jeff Tweedy, Justin Vernon…). Mais l’essentiel est ailleurs. Cet album a été conçu autour de la voix de Mavis Staples et de ce qu’elle a à dire. Pas pour faire joli ou évoquer les grandes heures des Staple Singers, mais pour aider ses auditeurs d’aujourd’hui à traverser un contexte (américain et international) plutôt désespérant. Et bien sûr, Mavis Staples, qui a vu et traversé d’autres épreuves dans sa longue vie, nous quitte avec une reprise de Eddie Hinton (le Otis Redding blanc) titrée Everybody Needs Love. Ce n’est sûrement pas un hasard, et c’est à reprendre en chœur