J'ai survolé (flap, flap, flap, vol très très lourd) plus que lu ces douze pages. Intéressantes, ô combien !
Premier sentiment : j'y reviendrai, pas mal de choses pas connues à noter, à se procurer.
Deuxième sentiment : pas mal de choses connues, très connues. C'est sûr, ce n'est pas parce que l'on est connu (Karajan, Horowitz, Kleiber fiston) et que l'on donne des oeuvres connues que l'on est mauvais, je dirais même au contraire, ou ce serait prendre le public mélomane pour ce qu'il n'est pas.
Enfin, last but no least, combien peu d'opéra : sauf erreur, deux et que deux "Les nègres" et "Les Noces" (par ailleurs excellentes, celles de Kleiber papa). Et peu de lyrique par ailleurs, quelques Messies et autre oratorios, un peu de récitals et basta.
On m'attendait ou quoi ? semi-laid d'usage... (NB : sont super vos vôtres, c'est que ça donnerait presque envie de s'en servir).
Bon, je ferai dans le classique du classique, Wagner bien sûr (et pour la Pologne, ça a déjà été dit, bien dit, redit et surdit, merci) et Verdi, le vieux Verdi :
Adonques pour commencer avec du nanan, Otello de Verdi-Boito (on peut, on doit les associer), dans la meilleure interprétation qui soit, objectivement parlant, on me connait, celle de Jon, oeuf corse :

Images d'
Amazon où ce trésor est disponible pour même pas 24 roros ! Esultate ! Karajan-Vickers-Freni, rien à jeter !
Mais on peut avoir besoin d'une
discographie plus complète, on est parfois un peu bizarre, on n'y peut rien... Tout l'égout sont dans la nature !
Et le deuxième incontournable, devinez ? Ben oui, c'est lui ! Un ténor ! Et un ténor wagnérien ! Si je ne craignais de friser le vivi-blasphème, je dirais même Le ténor wagnérien, mais quand même... Est-il besoin de préciser qu'il s'agit de Lauritz ? Melchior de son nom à lui, ex baryton devenu ténor (comme Vinay et King mais avec tellement plus de réussite).
S'il fut un Otello pas ridicule du tout, si, si, écoutez vos oreilles
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il est surtout pour moi le Siegmund des siècles et des siècles dans la Walkyrie des siècles et des siècles ! Même si elle est incomplète (acte I ou dans une autre version acte I et acte II), dirigée par Bruno Walter en 1935 aux USA, si vous n'avez qu'un disque de Wagner dans votre discothèque, c'est celui-là qu'il vous faut. Et si vous n'aimez pas du premier coup, pas grave, passez-le et le repassez sans cesse, vous verrez, le déclic aura lieu. Je vous le garantis. Ma femme de ménage portugaise a succombé au charme viking de la voix de Lauritz ("il chante bien, celui-là" me confia-t-elle, on lui pardonnera pour la peine de ne as avoir employé le pronom démonstratif correct, s'pas ? ), pourquoi pas vous ?
Alors Bruno Walter Lauritz Melchior Lotte Lehman, un premier acte de la Walkyrie pour même pas 10 euros, qui n'en veut ? Y en aura pas pour tout le monde sur
Amazon,
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on se presse, on se presse, 13 dispos seulement !
Bon, je vous parle pas des impromptus de Schubert (par Maria-Joao Pires,
le Voyage Magnifique) ni de mes parsifaux nombreux et variés, je ne voudrais point que l'on m'accuse de prolixité, voire de logorrhée...
Une autre fois, peut-être... Vous ne vous en tirerez pas comme ça.
Amitiés à tous et bises aux autres
BL