GVTahiti a écrit :BruNaim a écrit :Maintenant LA vrai différence c'est le 24/96 et le 24/192...
Ben, pas sûr, justement, Bruno ... y'a plein de littérature sur l'inanité de cette idée, semble-t-il ...
Qui croire ...

Bonsoir,
Personnellement, je ne connais rien aux DAC tels qu'ils sont cités, nommés, utilisés, etc. Je connais un peu, par contre, le domaine de ce qui est communément appelé "la dématérialisation".
Je relisais récemment de vieux "AUDIOPHILE" et, dans un des premiers numéros, l'arrivée prochaine (sic) des sources numériques était annoncée et présentée comme une (r)évolution notable pour la haute-fidélité, en particulier pour (ses) ces performances. On y faisait référence à une fréquence d'échantillonnage de 2,4 fois la plus haute des fréquences à reproduire. En admettant que l'on fixe 20KHz, on arrive à 48KHz. Comme c'est bizarre que cette fréquence ait été retenue pour le DAT... En 16 bit. ça marchait si bien comparé au CD que les quelques références de K7DAT ont vite été sorties des catalogues. Le DAT est passé en standard PRO...
Depuis plus de trente ans, les progrès technologiques, notamment en informatique, ont été plus qu'importants. Mais il ne faut cependant pas passer à la trappe tout ce qui a été fait avant la toute puissance informatique en termes de calculs. Ce qui était en 48 le reste et le restera.
Il ne faut pas oublier non plus que bon nombre de consoles numériques PRO travaillent en 44,1 ou 48KHz. Certaines très "puissantes" et "vaisseau amiral" travaillent en 96.
Quant au codage, 16 bit est aussi très présent, le 24 demandant beaucoup de "place".
Tout ça pour quoi? Enregistrer des sons! Et ce qui a été échantillonné en 16/48 peut bien être remonté en 24 quelque chose, ça ne recréera rien.
Les codage en 24/96 sont déjà très performants. Le 192 peut s'avérer utile dans certains cas précis (effets, travaux sur des mixages, reprises de pistes provenant de différents "horizons", etc).
Mais on est dans des domaines très particuliers de traitements sonores.
Pour ma part, l'acquisition des données analogiques se fait la plupart du temps en 24/96. Des essais en 192 ne m'ont rien amené d'un point de vue sonore (mais mes systèmes sont peut-être par trop perfectibles pour détecter certaines subtilités...). Le 192 prend par ailleurs beaucoup de place et rallonge les temps de traitement. Je me contente donc du 24/96.
L'analyse de certains fichiers m'a d'ailleurs "montré" que si 24/192 il y avait, cela n'avait pas réellement de sens, technique ou musical, au vu des traitements de cheval infligés au signal.
J'écoute donc mes sources numériques dans le format qu'on met à ma disposition et via les convertisseurs (DAC) de mes cartes son. Assez peu de CD et/ou DVD mais beaucoup de disques durs. Les formats MP3 sont parfois écoutables mais retiennent assez peu mon attention du fait des contraintes audibles dénaturant pas mal la musique.
24/96 ou 192? Le premier me suffit... voire moins, dès lors que c'est bien fait. Ces formats ne sont qu'un MOYEN, pas un objectif. L'illusion de la musique, si. Mais chacun la sienne, tout comme chacun a ses objectifs et ses moyens.