NAC 252
SUPERCAP
HICAP
SNAXO 242
NAP 300
NAP 300
ça devrait le faire, avec les Spendor SP9/2 qui permettent jusqu'au tri câblage ....
J'ai bien fais de me faire un grand meuble

Merci pour toutes ces explications très claires
Hello Eddy,eddy a écrit : ↑07 mai 2022, 14:42Arff... Remarquable système effectivement ! Avec deux Nap300 on devrait pouvoir brancher les câbles d'enceintes au mur du fond ! Mais ce n'est pas aussi simple. En haute fidélité musicale on parle peu d'actif alors que le filtrage actif est pourtant la panacée. Le meilleur résultat en actif que je connaisse est un système Naim sur des SBL et des IBL... il y a beaucoup de lecture sur notre forum qui en parle. La raison de ce bon résultat musical est un peu subtile car en fait, même si le filtrage actif peut se faire d'une manière quasi parfaite et que par dessus le marché on double la capacité de courant disponible en actif, il y a autre chose qui doit être pris en compte pour justifier l’actif et dont on parle quasiment jamais... Alors que le filtre actif et le doublement de l’amplification sont les deux éléments externes d’un système actif, il y a un troisième élément et non des moindres qui est intrinsèque à l’enceinte acoustique. C’est ce dernier facteur essentiel qui joue les trouble-fêtes.
Ce facteur dépend entièrement de la conception de l'enceinte et est présent aussi bien en actif qu'en passif ( si le filtrage actif devait prendre les mêmes pentes qu'en passif ) : en bref, je suis désolé d’être un peu abrupte mais la plupart des enceintes ne sont pas faites pour l’actif. Je veux dire par là qu’il n’y a pas d’intérêt musical à passer en actif : bien sûr, les facteurs externes vont permettre de pousser les bonnes choses de l’enceinte mais aussi les mauvaises… et c’est tout le problème. En passif, ce rapport existe aussi mais les poussées n’étant pas les mêmes les impressions sont différentes. Cela dit, j’imagine que du point de vue audiophile, pour toute enceinte, on puisse préférer un moment une écoute active à une écoute passive moins spectaculaire.
Pour mieux saisir l’importance de ce facteur, il faut revenir sur des fondamentaux simples : le filtrage qui sépare les fréquences pour les aiguiller vers chacun des hauts parleurs dédiés est aussi le moment où les instruments sont décomposés. Ce n’est pas rien ! Penser que les sons qui sortent de chacun des hauts parleurs vont se recombiner dans l’air pour reconstruire les instruments que le filtre vient de détruire est une erreur… or, si les instruments ne retrouvent pas leur état naturel… qu’ils deviennent en fait d’autres instruments qui peuvent sans doute plaire mais qui n’existent pas, on peut tout de même se poser la question du sens des mots « haute fidélité ».
Les erreurs temporelles se produisent dans un monde où les temps sont relativement courts mais ils sont largement suffisants pour transformer les instruments et la « musique » qui en découle. Cette dernière ligne « sauve » les fabricants d’enceintes acoustiques car elle permet à un audiophile de deviner grossièrement les instruments même si rien n’est en place et qu’en plus certains effets induits sont parfois spectaculaires. Question de goûts me direz-vous mais il faut sauvegarder pour une petite minorité de passionnés de musique vivante, un haute fidélité qui s’approche du naturel du concert. Au fil du temps, on est arrivé à se déconnecter de ce réalisme pour des raisons commerciales ( pouvoir mettre des amplificateurs modestes permet d’augmenter le budget accordé aux enceintes acoustiques ), en une quarantaine d’années on est passé du phonographe à l’enceinte acoustique de type bass reflex : l’argument musical a perdu son âme devant d’autres intérêts commerciaux à ce moment là, on est alors passé à une éducation des sons dans le domaine de la « haute fidélité » et cette technique avec le temps… s’est finalement imposée quasi partout. Cela dit, les enceintes closes n’ont jamais totalement disparues, il y aura toujours quelqu’un qui aura envie de mettre la musique avant toute autre considération même si les passionnés ne représentent qu’une petite poignée.
Du point de vue de la physique qui dicte les lois naturelles
La physique permet à deux hauts parleurs de marcher parfaitement ensemble ( comme si il n’y avait qu’un seul haut parleur ) mais à une condition bien précise : deux Hps et une seule condition bien précise… connaissez vous une seule enceinte qui remplit ce cruel cahier des charges sachant que la condition précise est que les deux transducteurs soient filtrés suivant le principe du filtrage à pente douce alors que la quasi totalité des enceintes acoustiques sont filtrées totalement à l’opposé avec des filtres à pentes très raides ! On revient alors doucement sur les IBL et les SBL qui remplissent presque toutes les cases pour l’actif : deux hauts parleurs, pas de troisième source qui serait un Casus Belli à savoir enceinte close et pas bass reflex, montage des HPs sur la face avant. Pour la condition précise, à savoir le filtre, on ne remplit pas tout à fait la condition de la pente douce puisque le filtrage s’effectue sur une pente de 18 dB par octave… c’est cette dernière chose qui fait en l’occurrence que l’actif SBL n’est pas franchement aussi décisif qu’il pourrait être. Une toute dernière chose pour être complet sur le sujet de l’actif SBL, le choix de Naim, quasi inévitable pour qu’elle est vue le jour, de la surtension qui plombe aussi l’évidence de son choix pour certains puisque tout le registre d’extrême grave a été sacrifié au bénéfice de la fabrication du registre grave.