Bon, je le disais
dans ce post, je ne résiste pas à l'envie de citer à nouveau cette merveille d'Ahmad Jamal :
Là, c'est du piano… fortissimo !
Cette « New York Session » enregistrée en octobre 2011, avec trois excellents musiciens, Herlin Riley (batterie), Reginald Veal (contrebasse), et le vétéran Manolo Badrena aux percussions, me ramène à ce que j'adorais dans le piano d'Ahmad Jamal : la densité, celle qui naît tour à tour de l'inventivité, du lyrisme, du sens du swing et du blues, bref de sa musique...
Je ne sais trop pourquoi mais j'ai gardé une préférence (sans doute pas très justifiée) pour ses disques de la période 1951-1970 (en gros, entre
The Legendary Okeh and Epic Sessions et
The Awakening). mais, euh... entendons-nous bien, je ne trouve aucun album d'Ahmal Jamal médiocre : Ahmad Jamal reste Ahmad Jamal, quelle que soit la période où il a enregistré. Mais je trouve ce disque tellement intense, musical que j'ai l'impression que tout est à nouveau en place...
Et puis, rien de passéiste dans ce disque : la section rythmique est bien éloignée des canons du jazz traditionnel dans sa manière d'accompagner, de porter Ahmad Jamal qui, cependant, continue à jouer le jazz en montrant superbement que c'est une musique en mutation constante...
Ce disque est superbe j'vous dis !
