,Je viens de m’inscrire sur le forum, car j’y ai trouvé des informations bien utiles pour le remplacement des condensateurs d’un Nap 250 (1982) récemment acquis sur la bay UK.
Je suis tombé dans la potion magique Linn Naim en 1981, chez Choukroun, après avoir fait le tour des auditoriums parisiens qui vendaient du décibel, du grave et des aigus plutôt que de la musique. L’écoute de lieder de Schubert (Voyage d’hiver, Hans Hooter & Gerald Moore, mono 1955) sur une paire de Kan alimentée par un A&R 60 et une LP12 avec son bras Basik, m’a fait prendre conscience de ce que je recherchais en vain ailleurs. En entrant chez Choukroun, je n’aimais pas particulièrement les lieder de Schubert, que je trouvais rasoirs, en en ressortant j’ai été à la FNAC acheter le disque qu’il venait de me faire découvrir. Peu de temps après je me montais le même système, avant de remplacer l’A&R 60 par un 42.5 110, puis Snap, puis Hicap, puis Ittok-Asak etc. Je viens de ressortir les Kan pour les essayer avec le Nap 250 nouvellement installé : elles ont changé de taille !
Bon, en ce qui concerne les débats qui animent ce genre de forum où les vérités des uns et des autres tournent à la cacophonie
, je m’en tiendrai à ce que l’expérience m’a apporté en matière de système de reproduction sonore : ne pas oublier le mot « système », c’est-à-dire l’interaction des différents éléments qui en fondent l’équilibre. Il n’y a pas de maillon excellent dans l’absolu, car seul, sans entrée ni sortie, il tourne dans le vide. Grâce aux vide greniers de la Côte d’Azur qui débordaient de matériel haut de gamme des années 70-80 (lorsque leurs riches possesseurs atteignaient l’âge de la maison de retraite ou du cimetière), et depuis à eBay, j’ai pu me monter différents ensembles complets. J’ai progressivement compris que les meilleures écoutes (celles où l’on est frustré lorsque le disque ou la retransmission s’arrête) étaient celles qui correspondaient aux configurations dans lesquelles les concepteurs des appareils les avaient mis au point : Celestion Ditton Monitor 66 avec Quad 303, Keesonic Kub avec Nytech CTA 252 + Naca4, Linn Kan et Sara avec électroniques Naim contemporaines, etc … sans parler des sources. Si à cela on ajoute les problèmes de réglage ou de mise en œuvre, et les sensibilités différentes d’un auditeur à l’autre, dépendant de l’éducation, de la culture, de la langue maternelle, de l’âge, etc., on n’est pas sorti de l’auberge 
… Mais, bon, sans vouloir remettre de l’huile sur le feu
, je suis d’accord avec Franck : un 250 avec des Kendeils, ça chante ! Du moins après quelques jours de rodage. Hugues
mais force est de constater que la restitution était exceptionnelle. 