description du set up :
LP12 vintage avec Karousel, Kore, Trampolin et Lingo4. Le bras était l’ancien Ekos (noir) avec la cellule Krystal.
Prephono : Hegel V10
Preampli : Linn Selekt DSM
Ampli : Bloc Hegel Stéréo, un modèle qui est, si j’ai bien compris, aujourd’hui discontinué, vraisemblablement l’équivalent du H30 à moins que ce soit lui.
Enceintes : Kef Blade Two. Les Focal Utopia Scala qui habituellement sont sur ce système venant d’être vendues.
J’avais apporté quelques vinyls, un peu choisis au hasard parmi les derniers arrivés ou qui me sont tombés sous la main au moment de partir. Comme dit plusieurs fois je n’ai pas de disques fétiches pour l’écoute. Cela dépend des moments.
De mémoire dans l’ordre d’écoute :
Deep Purple : Made in Japan (EO UK) : Child in Time

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Imany : Voodoo Cello : Wonderfull Life

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Kenny Dorham : Matador (RE Impex) : Smile

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Red Hot Chili Peppers : Unlimited Love : Black Summer

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Carmen : Dir. Sir Thomas Beecham (1958-59) : (EO Stéréo : His Master’s Voice) : Ouverture + Chœur des Soldats et Scene: Sur La Place.

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White Stripes : Elephant (EO 2003, LPs White & Red Translucent) : Seven Nation Army

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Ahmad Jamal : Ahmad Jamal's Alhambra (EO) : Autumn Leaves

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Je ne vais pas trop détailler chaque morceau, mais m’en tenir à des remarques assez générales par rapport à cette écoute, à quelques comparaisons avec celles que je peux faire chez moi sur le système salon, ainsi que sur le set up proprement dit qui sont davantage des questions que des remarques.
D’une manière générale j’ai beaucoup apprécié cette écoute. Le PRaT était toujours présent et c’était un vrai plaisir d’écouter ces morceaux dans leur intégralité.
Les (grandes) différences pouvant exister entre ces enregistrements sont très bien restituées, tant sur le plan de la présentation que sur celui de la dynamique. Pour prendre un exemple, celle de Made in Japan est clairement supérieure à celle du récent RHCP, pourtant enregistré en analogique.
La restitution Elephant également récent apparaît aussi plus naturelle, mais aussi peut-être faut-il voir dans cet aspect très compact de la présentation de Unlimited Love, la signature sonore des RHCP.
Cette (excellente) version de Carmen a été enregistrée à un époque où les voix des opéras n’étaient pas mises en avant comme elles peuvent l’être aujourd’hui. Elles ont ce côté un peu lointain par rapport à l’orchestre qu’on retrouve en live. Le système a très bien rendu cela tout en gardant une très bonne lisibilité des dites voix.
Par rapport à ce que j’ai l’habitude d’écouter sur le système "Salon", la restitution m’est apparue moins rapide et moins riche sur la petite dynamique. Toutefois il faut avouer que le couple Lavardin + SBLs est assez redoutable sur ce plan. En revanche ce qu’on nomme (me semble-t-il ) le "slam" était nettement plus important, car en revanche ce n’est pas le point fort des Lavardin.
D’une manière générale la restitution m’est apparue un peu plus épaisse, mais pas plus texturée, de celle que j’ai dans le salon. Cette nuance n’est pas très simple à exprimer, en espérant donc qu’elle soit compréhensible

La scène sonore pouvait aussi, selon les cas et enregistrements être beaucoup plus large que chez moi. Comme chacun sait la largeur de la scène sonore n’est pas le point fort des SBL. Mais par exemple celle du RHCP est peu ou prou la même voire même, pour le coup, un peu plus large chez moi.
La présentation de la scène est aussi peut-être plus analytique que chez moi. Par exemple l’effet stéréo (un peu caricatural) de Matador (enceinte gauche et enceinte droite) etait plus sensible. Je regrette de ne pas avoir amené une réédition mono pour voir ce que çela donnait comme le très bon Helen Merrill (titre éponyme) par Analogue Productions.
Comme on peut le voir dans la description du set up, la LP12 était connectée à un étage phono avant de passer dans le Selekt DSM officiant au titre de preampli.
Un appareil que je ne connaissais que de nom, si je puis dire, au moment de cette écoute d’hier. Depuis je me suis documenté et j’ai cru comprendre :
- que la cartouche (pour reprendre le mot de Linn) avec l’entrée analogique était aussi munie d’une entrée phono MM/MC.
- que tout ce qui entrait en analogique dans la paire RCA était numérisé avant traitement par la partie préampli du Selekt DSM.
Sauf erreur je n’ai pas écouté un signal purement analogique. Soit quelque chose qui s’apparente au principe de l’Urika II, mais je ne sais pas si c’est de près ou de loin.
Je ne comprends pas pourquoi dans ce cas on a besoin de l’étage phono Hegel, puisqu’on peut attaquer directement, toujours en RCA, l’entrée phono du Selekt. Une entrée phono qui selon les essais que j’ai pu lire est plus que correcte. La lecture de différents essais ne m’a pas donné l’impression qu’elle était inférieure au V10 de Hegel. Mais il faudrait comparer pour en être certain.
On peut aussi, si j’ai bien compris, entrer par 2 RJ45 mais dans ce cas il faut l’Urika II.