voici mes toutes premières impressions, à chaud (mais à peine pour le lecteur). Tout ça c'était hier soir, tard (vive la vie en maison)
Ces impressions sont forcement un peu comparatives avec le CDX2, la "référence" est donc déjà d'un niveau très élevé.
Visuellement, pas de grand bouleversement. Le tiroir laisse place à une trappe à la fermeture très onctueuse, et les boutons sont en deux rangées au lieu d'une. La connectique est la même (burndy vers l'XPS2 et hi-line sur la sortie DIN), la télco. aussi.
Je me suis mis du classique : piano (Chopin, Bach), du violoncelle (Bach, Brahms) ; du jazz (Webster, Hadden, Peterson, Barney Wilen), du vocal (Stacey Kent, mélodies de Gounod) ; du divers (Musica Nuda, Katty Melua).
Ce qui m'a immédiatement sauté aux oreilles (et qui a aussi interpellé mon WAF bien que lointainement concernée) c'est l'impression d'aération, d'image en 3 dimensions, de liberté de la musique. On est moins centré qu'avec le CDX2. L'ambiance de salle est très bien rendue. Les instruments sont parfaitement en place, ça circule.
La reproduction musicale semble, certes, moins extravertie, moins immédiatement flatteuse, et moins projetée, mais on finit par se demander si ce coté enjoué et démonstratif du CDX2 n'est pas un peu aguicheur, artificiel. Les voix sont plus fondues, moins mises en avant.
Les timbres sont absolument somptueux. On voit littéralement les instruments. La contrebasse de musica nuda, par exemple, est physiquement là, et on perçoit pratiquement les intentions de l'interprète quand il pince, frappe, ou percute les cordes avec l'archet. Les attaques et la micro dynamique sont très réalistes, l'extinction des notes et toutes les inflexions des voix sont mieux retranscrites et ça n'est pourtant pas un point faible du CDX2. Le réalisme, et l'émotion qu'il engendre, sont encore plus présents.
J'ai lu à droite ou à gauche que le CDS3 péchait un peu en transparence, et bien je me suis surpris à entendre des choses que je n'avais pas différenciées jusque là (par exemple sur les voix).
Inutile de dire que les SBL frétillent de contentement et sont encore mieux à même d'exprimer tout leur potentiel (qui semble sans limite). ça swingue, ça percute, et ça caresse, ça appaise.
Bien sur, bien sur .... il y a le plaisir de la découverte. Je précisais au début que la référence était déjà d'un haut niveau. Mais il est évident que le CDS3 est encore un échelon supérieur. Il semble ne rien ajouter ni rien enlever. La reproduction est beaucoup plus "analogique".
En conclusion préliminaire je dirais : quand on a un CDX2 il faut lui ajouter une XPS2. Au moins ça fait une excuse pour mettre ensuite un CDS3.
Je peaufinerais ce WE. Il faut quand même que je lui trouve un défaut (sinon comment justifier de mettre une 555PS :lol: , non je rigole)
(Le revers de la médaille : il faut que je rédige une P.A. pour le CDX2)
