L'enceinte IBL est comme la SBL, une close. Malgré la taille modeste du haut-parleur de grave, elle est quasiment aussi difficile à alimenter que sa grande soeur. Elle présente déjà ( et pour l'époque une performance ) un découplage sur une structure en acier. Celui-ci quoique énormément simplifié par rapport à la SBL, donnait un superbe résultat, l'enceinte ne descendant pas aussi bas que la SBL. Elle était bi-amplifiable pour une écoute active. Elle vivait un peu dans l'ombre de sa grande soeur car même si elle coûtait moins de la moitié de la SBL, il fallait le même gros sytème naim pour bien la mettre en oeuvre. La différence, au vu du système entier était donc faible et les mélomanes passaient directement à la SBL...
Pour des raisons différentes, je comparai souvent l'IBL et la LS3/5A. Les deux ont le même souci d'alimentation, bien que cela ne transpire jamais dans les commentaires, la LS3/5A exige, à mon avis, aussi un 250 pour donner son meilleur. Pour l'IBL c'est pareil. La différence, quand elles sont sous-alimentées : l'IBL manque de matière et est agressive sur les transitoires. La LS3/5A est plus tolérante et c'est pour cela que beaucoup ne le remarquent pas : l'écoute est introvertie ( reste un peu dans les caisses ) , un peu molle et lymphatique. Bref, ces deux très bons produits sont un peu galère si on n'a pas ce qu'il faut. ...et quand on a ce qu'il faut, vous n'avez pas une idée de fabuleuse alternative ?

Il y a certes un écart entre un CD3 et un CDS, l'oreille entend tout, on entend déjà lorsqu'on tourne un simple fil...mais qu'en est-il alors de l'écart galactique entre une enceinte cohérente et une qui ne l'est pas ?