Dans stéréo et image de ce mois-ci, il y a un article sur les mérites respectifs des sons analogiques et numériques. Comme on pouvait s'y attendre l'article manie les lieux communs avec une conclusion qui stipule que, maintenant les plaisirs auditifs d'un bon enregistrement numérique lu sur un bon lecteur CD sont très proches du plaisir que l'on peut retirer en analogique.
Personnellement je n'ai pas d'idées arrêtées sur la questions, je pense que les deux supports ont des mérites différents. Le principal inconvénient pour moi du vinyl est la difficulté de lisibilité en fin de disque, conjugué à la chèreté d'une bonne cellule ainsi que la necéssité de la renouveler (assez souvent si on écoute beaucoup de vinyls). Bref, le niveau de qualité d'une platine n'est jamais constant et celui-ci fluctue à mesure que le stylet se rode, puis que le diamant s'use progressivement à la lecture des disques. Sur un lecteur CD il y a, certes, de l'usure, mais il faut bien reconnaître qu'il y a plus de stabilité dans le performances obtenues.
Laissez moi toutefois vous conter l'anecdote suivante:
Pas plus tard qu'hier des amis sont venus à la maison. Après un bon repas agrémenté, comme il se doit de force boissons
Voilà, si ça peut alimenter le débat (celui-ci est-il vraiment nécessaire?)
Une dernière chose, mon système est modeste:
Nait 5, CD 5, JMR cantabile, Linn Lp 12 (bras ittok, cellule MM Linn Adikt), pré pré Rega Fono, Naca 5.
A+
Dug