CDX2 sur système Moon + Rega R9
Posté : 04 nov. 2010, 20:55
J’ai décidé de me jeter dans cette association un peu atypique, mais pas orpheline à priori, du lecteur CDX2 avec un intégré Moon série5 sur des enceintes Rega R9.
Cet élan impulsé par l’offre de Stan3554 sur la vente de son CDX2 sur ce forum et par ma tentation d’aller vers la marque, est une aventure que j’assume en partant du principe que les Rega R9 sont d’une finesse, d’une précision et d’une spatialisation qui me conviennent, d’un intégré Moon réactif qui arrondi subtilement en conservant une bonne transparence, avec une clarté, voire un piqué, réhaussé par un cable de modulation de chez MPC audio « Equilibre ».
Que fera le CDX2 la dessus, « that is the question »… surtout sans addition de l’alimentation externe et encore moins de la prestigieuse hi-line.
Donc…. fin de semaine prochaine, le couperet tombera. J'ai bien sûr déjà une petite idée (si je quitte le plongeoir ainsi c'est que j'estime qu'il y a, à priori, un peu d'eau au fond de la piscine)... mais l'alchimie reste de l'alchimie dans cette affaire de goût.
Et, spontanément je me suis retourné vers les quelques premiers disques que je connais presque par cœur pour les ressentis et les émotions qu’ils me procurent.
Pourquoi ceux-la ? Parce que.
- Démarrage par une nostalgie « Harvest » du bien-aimé Neil Young avec son Out On The Week-End et son tendre « Old Man »…. De toute façon la dessus je vais pleurer, surtout si les aigus de son harmonica viennent me tirer les poils et beaucoup plus. Et ce que je veux entendre c’est comment le cdx2 va gérer cette remastérisation de milieu du gué, ni mauvaise, ni parfaite…. J’attends donc l’harmonica…entre autres.
- Après ces insuffisances techniques qui vont me faire regretter le vinyle du même bûcheron bien rangé sur l’étagère du bas (là aussi, il faudra réinvestir dans l’analogique) je vais aller prêter une oreille amoureuse à Patricia Barber dans son « Night Club » aux allures également de nostalgies, avec sa version des feuilles « Autumn Leaves ». D’abord une voix, ensuite le bruit des doigts sur la contrebasse, cordes aux graves secs mais néanmoins chaleureux… une présence intime dont la restitution m’est certainement encore inconnue.
- Dans le registre calme, le dernier album de Melanie De Biasio « A Stomach is Burning » sera-t-il restitué avec toute la finesse de sa voix suave sur des arpèges maîtrisés de percussions tout en retenue inventive ? Là aussi du plaisir sans doute… avec un petit « en-avant » de la voix ce serait superbe….
- Enchaînement logique du sieur Richard Hawley « Trueloves’s Gutter » grand séducteur, voix grave et chaude dont j’attends beaucoup plus en profondeur, avec ces petits piqués de guitare en accompagnement comme des petites bulles qui éclatent ça et là dans des tonalités franches, genre 3D.
- Là je glisserai un grand classique de 1957 remastérisé avec grand soin et dans le style de ces années où la stéréo devait s’entendre comme il se doit sur les deux enceintes et distinctement. Un grand moment certainement avec le Art Pepper Meets « The Rhythm Section » sur le premier morceau You’d Be So Nice To Come Home To, l’intro du saxo à gauche dont j’ai hâte d’entendre la présence déjà inouïe sur mon petit lecteur, la main passée au piano à droite suivi d’un léger solo de contrebasse toujours à droite qui meurt sur une transition d’un jeu de batterie dont les fûts et les cymbales se répartissent l’espace entre le centre désaxé à droite et l’enceinte droite, la reprise pour le final à gauche du saxo qui souffle la chaleur d’un cuivre patiné et vif. Et tout le disque est du même bois.
- Plus envoûtant, le Hadouk Trio « Baldamore » avec la partie vocale dont l’invitée au chant est Malouna Mint Meidah sur notamment le morceau 8 NNew. Irais-je jusqu’à la transe de ces sonorités aux accents accrocheurs sur fonds lancinants des percussions. J’attends aussi ce moment, j’en ai déjà la gorge serrée, aurais-je peur de la déception sur ce up-grade ?
- Crescendo je ferai alors entrer alors sur scène (car j’espère avoir ce frisson) le Taraf de Haidouks « Bandits d’Honneur, Chevaux Magiques Et Mauvais Œil ». Là c’est décapant, la formation du petit fils au grand-père violon en main devrait être dans la salle : car la voix est ahurissante de vérité, le violon crisse comme à l’étude, les imperfections des prestataires restituent la perfection de cette prise de son et de l’authenticité de ces fabuleux musiciens proclamés.
- Juste une pause et un joyeux recueillement qui suivra dans cet « Oratorio de Noël » de JS Bach sur la première partie, n°1 « Chœur » (version Eric Ericson avec le Drottningholm Baroque Ensemble). Introduction dynamique, cuivres « étendus » et la masse des chœurs. Un grand moment en perspective ?
- Et puis enfin, la perdition minimaliste et organisée de ce pur electro que sont les bruits de Pantha Du Prince sur « Black Noise ». Là également j’attends dans cet autre style beaucoup de présence, comme si mes oreille auraient chaussé des lunettes de lecture en relief. Ce disque parfois décrié est tout simplement captivant.
Je vous dirai d’ici quelques jours ce que j’ai éprouvé de cette première écoute avec le CDX2…
Cet élan impulsé par l’offre de Stan3554 sur la vente de son CDX2 sur ce forum et par ma tentation d’aller vers la marque, est une aventure que j’assume en partant du principe que les Rega R9 sont d’une finesse, d’une précision et d’une spatialisation qui me conviennent, d’un intégré Moon réactif qui arrondi subtilement en conservant une bonne transparence, avec une clarté, voire un piqué, réhaussé par un cable de modulation de chez MPC audio « Equilibre ».
Que fera le CDX2 la dessus, « that is the question »… surtout sans addition de l’alimentation externe et encore moins de la prestigieuse hi-line.
Donc…. fin de semaine prochaine, le couperet tombera. J'ai bien sûr déjà une petite idée (si je quitte le plongeoir ainsi c'est que j'estime qu'il y a, à priori, un peu d'eau au fond de la piscine)... mais l'alchimie reste de l'alchimie dans cette affaire de goût.
Et, spontanément je me suis retourné vers les quelques premiers disques que je connais presque par cœur pour les ressentis et les émotions qu’ils me procurent.
Pourquoi ceux-la ? Parce que.
- Démarrage par une nostalgie « Harvest » du bien-aimé Neil Young avec son Out On The Week-End et son tendre « Old Man »…. De toute façon la dessus je vais pleurer, surtout si les aigus de son harmonica viennent me tirer les poils et beaucoup plus. Et ce que je veux entendre c’est comment le cdx2 va gérer cette remastérisation de milieu du gué, ni mauvaise, ni parfaite…. J’attends donc l’harmonica…entre autres.
- Après ces insuffisances techniques qui vont me faire regretter le vinyle du même bûcheron bien rangé sur l’étagère du bas (là aussi, il faudra réinvestir dans l’analogique) je vais aller prêter une oreille amoureuse à Patricia Barber dans son « Night Club » aux allures également de nostalgies, avec sa version des feuilles « Autumn Leaves ». D’abord une voix, ensuite le bruit des doigts sur la contrebasse, cordes aux graves secs mais néanmoins chaleureux… une présence intime dont la restitution m’est certainement encore inconnue.
- Dans le registre calme, le dernier album de Melanie De Biasio « A Stomach is Burning » sera-t-il restitué avec toute la finesse de sa voix suave sur des arpèges maîtrisés de percussions tout en retenue inventive ? Là aussi du plaisir sans doute… avec un petit « en-avant » de la voix ce serait superbe….
- Enchaînement logique du sieur Richard Hawley « Trueloves’s Gutter » grand séducteur, voix grave et chaude dont j’attends beaucoup plus en profondeur, avec ces petits piqués de guitare en accompagnement comme des petites bulles qui éclatent ça et là dans des tonalités franches, genre 3D.
- Là je glisserai un grand classique de 1957 remastérisé avec grand soin et dans le style de ces années où la stéréo devait s’entendre comme il se doit sur les deux enceintes et distinctement. Un grand moment certainement avec le Art Pepper Meets « The Rhythm Section » sur le premier morceau You’d Be So Nice To Come Home To, l’intro du saxo à gauche dont j’ai hâte d’entendre la présence déjà inouïe sur mon petit lecteur, la main passée au piano à droite suivi d’un léger solo de contrebasse toujours à droite qui meurt sur une transition d’un jeu de batterie dont les fûts et les cymbales se répartissent l’espace entre le centre désaxé à droite et l’enceinte droite, la reprise pour le final à gauche du saxo qui souffle la chaleur d’un cuivre patiné et vif. Et tout le disque est du même bois.
- Plus envoûtant, le Hadouk Trio « Baldamore » avec la partie vocale dont l’invitée au chant est Malouna Mint Meidah sur notamment le morceau 8 NNew. Irais-je jusqu’à la transe de ces sonorités aux accents accrocheurs sur fonds lancinants des percussions. J’attends aussi ce moment, j’en ai déjà la gorge serrée, aurais-je peur de la déception sur ce up-grade ?
- Crescendo je ferai alors entrer alors sur scène (car j’espère avoir ce frisson) le Taraf de Haidouks « Bandits d’Honneur, Chevaux Magiques Et Mauvais Œil ». Là c’est décapant, la formation du petit fils au grand-père violon en main devrait être dans la salle : car la voix est ahurissante de vérité, le violon crisse comme à l’étude, les imperfections des prestataires restituent la perfection de cette prise de son et de l’authenticité de ces fabuleux musiciens proclamés.
- Juste une pause et un joyeux recueillement qui suivra dans cet « Oratorio de Noël » de JS Bach sur la première partie, n°1 « Chœur » (version Eric Ericson avec le Drottningholm Baroque Ensemble). Introduction dynamique, cuivres « étendus » et la masse des chœurs. Un grand moment en perspective ?
- Et puis enfin, la perdition minimaliste et organisée de ce pur electro que sont les bruits de Pantha Du Prince sur « Black Noise ». Là également j’attends dans cet autre style beaucoup de présence, comme si mes oreille auraient chaussé des lunettes de lecture en relief. Ce disque parfois décrié est tout simplement captivant.
Je vous dirai d’ici quelques jours ce que j’ai éprouvé de cette première écoute avec le CDX2…