ikoun a écrit :pasadena a écrit :
Les ameliorations d'alimentations se justifient seulement quand on a été au bout de la démarche d'upgrade de la gamme.
Je te suis mais ne suis que partiellement d'accord. Les alimentations sont vraiment la clé chez Naim. La magie qu'apporte une alim, à chaque niveau de gamme vaut son pesant d'or. De plus, le problème en allant au bout de la gamme en upgrade, c'est qu'il faut repenser tout son système vers le haut, ce qui implique un investissement bien plus conséquent que celui auquel on pense au départ. C'est ce qui me rebute sur l'achat d'une 555 ou d'un NDS... une fois une de ces boîtes entrés chez moi, je devrais légitimement penser au bien fondé de l'achat d'une 555 pour le NDS ou inversément l'achat d'un NDS à la place du Ndac. Une fois cela fait, mon pauvre 250 sera un peu à la rammasse et dansun souci de cohérence de gamme, un 300 serait tout indiqué.... Sans oublier notre Frédéric qui vous pousserait à la folie du 552 pour une fois de plus, relancer la manivelle et se retrouver avec un système de la série 500...
La plupart d'entre nous connaissent cette tentation et la vivent au quotidien .... N'est-ce pas les amis
Donc, j'hésite franchement. Certaines propositions qui existent chez certains dealer anglais permettent de passer sur les alims neuves à prix plus que concurrentiels - Dans un souci de pérennité de mon système, c'est l'option que j'ai retenue, avec les conseils avisés de mon dealer.

Si tu fais preuve d'honnèteté intellectuelle, tu réaliseras vite que tu es pris dans l'engrenage et que l'évolution de ton système ne pourra se terminer que pour trois raisons:
- l'obstacle financier brutal ou progressif, que je ne te souhaite pas
- l'usure de la passion pour la hifi, ou tout simplement pour la musique
- des orientations différentes, affectives, familiales, ou simplement une autre passion.
Je doute qu'un jour, tu te dises "voilà, mon système est abouti, je ne touche plus à rien". Ce moment venu, tu trouveras toujours d'autres sources, dématérialisées par exemple, qui te provoqueront de nouveau.
J'ai remarqué par expérience qu'on décidé de s'arrêter à un palier par décision brutale, comme si l'on ouvrait les yeux sur une réalité qui nous dérange. Mais si l'on évolue dans sa passion, on n'aura de cesse de passer à l'étage supérieur en voulant sauter les marches à grands pas.
Regarde en arrière, à quelle vitesse tu as évolué. Il existe aussi le choix de faire le grand saut, plus rarement mais de manière plus forte. Ce qui au fond ne revient pas plus cher, mais fait perdre à ceux qui pratiquent de cette manière le plaisir de "chiner, fouiner, confronter" et partager avec d'autres les interrogations. C'est une autre démarche.
J'ai perdu, quand j'étais jeune, beaucoup d'argent à force d'évoluer et de changer. Je n'ai jamais regretté plus tard les grands sauts, qui nécessitaient un sacrifice financier sévère, mais durable.
Et puis n'écoute pas ton dealer, qui gagne sa vie à vendre (c'est respectable) et non à conseiller. Reste en phase avec ce que tu ressens.
Pardon pour la mauvaise leçon qui pourrait s'apparenter à un cours de philosophie au rabais. Quitte à délirer, autant se lâcher en ajoutant (mais j'ai une excuse, en ce moment Bill Frisell joue solo sur Djazztv et inspire ma prose):
Qui cherche sans fin trouve rarement, mais qui se trouve enfin n'a plus de raison de chercher.
