James a écrit : ↑23 août 2020, 18:14
FredM a écrit : ↑14 juil. 2020, 12:03
Chag a écrit : ↑14 juil. 2020, 08:30
Et si je pouvais aussi mettre la main sur les Collard qui m'avaient tant touché il-y-a une douzaine d'années.
Chag -
Salut Chag . Tu parles de Jean-Philippe Collard ou de Catherine Collard? J'ai Catherine Collard et c'est vraiment super beau. Pour Badura-Skoda j'ai plus que du mal avec le pianoforte mais il paraît que oui ses Haydn sont superbes. Tu as de la chance d'accéder au pianoforte! Le seul Haydn au pianoforte que j'aime c'est un disque avec des trios sur instruments anciens, avec Bylsma si ma mémoire est bonne, c'est vrai que ça passe super bien même si je n'en ferais pas mon pain quotidien.
Bongiorno Fred et tous les mélomanes de Synthèse Haute Fidélité,
Dans ce post Fred nous explique ses ‘difficultés’ avec le piano-forte, difficultés que je comprends bien et que j’avais aussi.
Dans ma discothèque, j’ai entre autre un CD que je n’écoute plus guère, justement à cause du souvenir ‘pas terrible’ qui m’en est resté. Il s’agit du 5ème Concerto L’Empereur, et de la Fantaisie Chorale de Beethoven (encore lui!) avec Melvyn Tan (piano-forte), The London Classical Players et Roger Norrington au pupitre.
En effet, j’ai été assez déçu par le manque d’ampleur et même le son très ‘maigre’ du piano.(À l’occasion, il faudrait quand même que je réécoute ce disque, car la perception qu’on a d’une œuvre, peut changer, et cela d’autant plus que le matos a changé lui aussi entre temps).
Les autres (rares) occasions avec du piano-forte n’ont pas augmenté mon engouement pour cet instrument.
Suite au post de Chag avec son gros coup de cœur sur l’intégrale des Sonates de LvB par Badura-Skoda et aussi, par la présence très heureuse, d’un vinyle ASTRÉE dans un très grand lot de vinyles achetés sur Leboncoin, j’ai passé ce disque sur ma LP12.
Qu’elle ne fut ma surprise de découvrir un son de piano hors du commun, d’une richesse et d’une beauté confondantes et aussi, le jeu incroyable de Badura-Skoda.
Cette expérience m’a poussé à me procurer l’intégrale proposée par Chag que je ne saurais assez remercier pour son « coup de coeur ».
Du coup, j’ai aussi acheté les intégrales de Gilels (DGG), de Gulda (Brilliant Classics) et de Barenboim (Warner Classics, mais je crois qu’à l’origine c’était du EMI). Dans ma discothèque j’ai d’autres sonates isolées de LvB : Ashkenazy, Brendel, Gould, ....
Hier soir, j’ai donc poursuivi ma ‘confrontation’ avec la Sonate 21 (Opus 53) dite Waldstein dont la force, la beauté et la fougue me fascinent.
Voici dans l’ordre, mes préférences actuelles (et concernant uniquement la Waldstein + la Sonate 31):
En N°1 (et assez loin devant, aussi pour la qualité sonore globale): Badura-Skoda. Fabuleux, somptueux,
En N°2: Daniel Barenboim, souvent décrié mais qui, selon moi, confirme être un très grand Bethovénien. Je trouve également ses symphonies (que je n’ai pas encore toutes écoutées) très bonnes.
En N°3 et 4 (difficile de trancher) : Gulda et Gilels qui jouent vraiment très différemment. Chacune ayant des qualités propres qu’un non initié comme moi ne saurait juger ni départager.
Au sujet de la prise de son, je mettrais la version Badura-Skoda hors concours, tellement, je la trouve parfaite, équilibrée, dynamique, riche, et sans dureté aucune. Ce que je trouve sidérant, c’est que même au niveau de la dynamique, mon ressenti penche assez nettement pour la version avec piano-forte.
Si quelqu’un peut m’expliquer ça! Peut-être est-ce mon ravissement démesuré qui altère mon discernement ?
Pour les autres versions, on sent bien que les preneurs de son, n’avaient pas la même ‘idée’ en tête. Chaque enregistrement offre des qualités évidentes.
Avant d’émettre un jugement, je pense qu’il faut prendre du recul, surtout dans le cadre d’une ‘confrontation‘ du style « Tribune des critiques de disques » (qui de par l’enchaînement des séquences d’écoutes, fausse complètement la perception, la perspective de la vue globale et artistique qu’a voulu traduire l’équipe en charge de la prise de son).
Toutefois, j’ai perçu plusieurs fois (sur certains passages de notes aiguës ‘appuyées’ et même dans le médium) une certaine dureté dans la version Gilels. Le piano m’est aussi apparu un peu trop large. Par contre les harmoniques de son Steinway sont superbes.
Bien entendu, j’ai pris soin d’avoir quasiment les mêmes niveaux sonores maximum au point d’écoute pour chaque version.
Ci-dessous un lien sur une publication (signée Jean Lacroix) qui décrit bien mieux que moi, les richesses de ces Sonates au piano-forte.
Difficile en effet de ne pas aimer!
Badura-Skoda magnifie Beethoven au pianoforte
Le 18 février 2020 par Jean Lacroix
https://www.crescendo-magazine.be/badur ... ianoforte/
Suite à mon post et mes impressions sur les Symphonies de Bruckner, j’aurais espéré un petit feed-back.
Qu’à cela ne tienne, ma découverte me permettra de faire ma propre compilation avec les meilleurs passages de ce compositeur et ainsi de pouvoir me replonger de temps en temps dans l’univers « Brucknérien ».
Excellente fin d’été à tous.
Jacques