Merci Dug,
Pour ces photos je suis en numérique.
En numérique comme en argentique il y a le développement et la retouche.
Le développement du fichier se fait dans un logiciel qu’on appelle aussi un derawtiseur, parce qu’il « développe » le fichier raw propriétaire de l’appareil qui sans quoi n’est pas visible. Au cours de cette opération on effectue quasiment les mêmes opérations (mais avec d’autres outils) que celles faites avec la cuve et l’agrandissement comme par exemple l’équilibre ombre/lumière ou les masquages. J’utilise 2 derawtiseurs soit Capture One, soit Lightroom. Il y en a d’autres, Juilien par exemple semble utiliser DxO que pour ma part je ne connais que de nom. En plus de développer les derawtiseurs se doublent bien souvent d’une fonction de catalogueur, pour cela chez moi c’est essentiellement Lightroom. On ne peut pas dire qu’il existe une photo initiale, selon que j’ouvre le fichier dans Lightroom ou dans Capture One j’obtiens deux photos différentes rien qu’à l’ouverture..
Les retouches se font dans d’autres logiciels comme Photoshop par exemple et sont d’une autre nature et qui nécessitent une grande expérience pour être bien faites. Personnellement je retouche très peu et cela se limite au tamponnage des pétouille et autres tâches. Au temps de l’argentique les retouches étaient faites dans un deuxième temps sur certains tirages aux pinceaux et à la gouache. Mais il y avait aussi de grosses manipulations sous l’agrandisseur, l’autre soir passait un petit reportage sur Doisneau cet on voyait des photos où il avait changé les ciels : troqué un ciel uni pour un avec des nuages qui lui semblait plus en rapport avec la photo.
Les photos de Sète sont très peu produites tout comme l’étaient celles de Londres. Cela consiste bien souvent à la recherche d’une homogénéité chromatique sur la série, donc pas beaucoup de manip. Le passage en N&B demande un peu plus de travail en production du fait de l’interprétation. Les photos de concert en couleur pouvaient aussi demander du boulot lorsque plusieurs type de projecteurs étaient utilisés avec des températures de couleurs différentes, les capteurs n’aiment pas trop cela...
Il existe des filtres à effet pour l’argentique mais je n’en ai jamais utilisé aussi je saurais pas en parler. Je n’utilisais que les filtres colorés pour le N&B et j’avais même abandonné très rapidement le polarisant
