Hello AlainALMO a écrit :Selon les cas, les électroniques neuves avant de parvenir à leur meilleur niveau sonore justifient plusieurs heures de fonctionnement ( période de rodage).
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Les cellules phono MC justifient également de 50 à 100 h pour s’épanouir totalement. Avec les circuits neufs et le moteur du radikal de LP12 l'évolution vers encore plus d'engouement se libère progressivement, selon mon ressenti indépendamment d'une accoutumance a un nouveau son.
Au delà du rodage, la veille en sous tension permanente me parait plus justifiée sur les sources et pré-amplifications; pour l'amplification c'est plus en
fonctionnement à partir d'une trentaine de minutes (selon la puissance de réserve) pour atteindre un rythme de croisière. Comparativement à de la grosse cavalerie mon Nait 2 même à froid est bien au bout de 15 à 20 mn. Le Nait 50 a sans doute également ses particularité par rapport
à son rendu optimal.

J’ai quand même davantage la sensation que cette période dite de rodage pour les électroniques est davantage à mettre à la fois au crédit de la nécessité de mise en température des circuits et à l’accoutumance de l’écoute. Celle-ci pouvant aller dans les 2 sens soit l’habitude, soit la perception de constantes qui peuvent éventuellement devenir gênante.
Je ne dis pas qu’il n’y a pas une part de rodage pur, mais selon moi elle n’est pas aussi importante que ces deux autres points. Sauf bien sûr pour les HP des enceintes et les cellules phonolectrices qui eux nécessitent d’être rodés.
Cette histoire de rodage en dents de scie est également sujette à caution et une explication basée sur la perturbation d’une accoutumance est plus vraisemblable que sur les aléas d’un rodage qui, s’il existe, a davantage de chance d’être linéaire. D’ailleurs il l’est dans le cas des enceintes et des cellules. Une autre explication pourrait être due à la qualité variable d’éléments externes. Chacun sait que le système peut sonner différemment, alors pourquoi lorsque cela arrive avec un nouvel appareil met-on cela sur le compte d’une irrégularité du rodage.
En revanche la mise en température joue sur la restitution. Cela est facile à vérifier de manière répétée surtout sur un système qu’on n’utilise qu’occasionnellement. C’est ce que j’ai constaté avec le système garçonnière, de manière purement fortuite, n’étant pas trop versé dans les tests divers.
Il suffit aussi de rejouer la première face d’un vinyl pour se rendre compte qu’un cellule a besoin également d’une petite mise en chauffe.
Je suis d’accord sur le fait que source et préamplificateur profitent davantage d’être maintenus sous tension. D’ailleurs à ce titre la position du bouton de mise en tension peut être un bon indicateur de la part du fabricant. Mais quid d’un intégré dans ce cas car il contient une partie préamplificateur. Comme je le disais dans un post précédent, j’ai remarqué qu’une période de chauffe était nécessaire à l’intégré Nagra, et qu’une mise sous tension d’une semaine était bénéfique .