To the Moon de
Greg Berlanti
Une comédie dans la pure tradition hollywoodienne.

Si on aime le genre (c’est mon cas), c’est un bon moment assuré avec ce film qui mêle : humour, critique, amour, etc.
L’histoire se déroule durant la conquête spatiale, plus précisément lors du lancement d’Apollo 11 et de l’alunissage.
Scarlett Johansson interprète une experte en publicité engagée par le gouvernement pour promouvoir l’action américaine durant la guerre froide et la lutte avec l’URSS dans la maîtrise de l’espace.
Les sponsors les plus célèbres sont évoqués : Oméga, Hasselblad, mais également d’autres moins connus, comme Tang qui m’a rappelé mon enfance. L’image de Saturn V décollant m’a également ramené des années en arrière, souvenir de la couverture du livre que les parents m’avaient offert à l’époque.
Le film est d’une facture classique, mais très bien fait avec au moment du décollage quelques split screens qui étaient en vogue à cette époque au cinéma comme dans les séries TV. Et
Channing Tatum est habillé comme s’il allait jouer dans
Star Trek
Les complotistes (j’aurais pu enlever une jambe) pourront même faire leurs choux gras de l’alunissage alternatif.
Twisters de
Lee Isaac Cheung
La bande annonce pouvait laisser entendre qu’il s’agissait d’un remake du film de 1996 (qui n’avait pas de "s") réalisé par
Jan de Bont avec
Helen Hunt dans le rôle principal et le regretté
Philip Seymour Hoffman, excellent comme toujours, dans un des personnages de l’équipe qui chasse les tornades.
Plutôt qu’un remake, il s’agit plutôt d’une variation sur un thème, même si Dothie est présente dans les premières scènes.
Une variation avec ce qui ressemble à une petite inversion clin d’œil entre les 2 équipes concurrentes. Ceux qui connaissent le film de 1996 et qui verront celui-ci devraient comprendre ce que je sous-entend.
Comme cela était prévisible, les effets spéciaux sont beaucoup plus impressionnants, (mais les vaches ne volent plus) et le film tient en haleine.
Même si je ne me suis absolument pas ennuyé durant ce film d’été, j’ai préféré le premier, sans "s", notamment pour ses personnages, plus attachants, les vaches, et le sourire bien particulier d’Helen Hunt.
