Cinéma : Les films à voir

[alien78]

Des films que j’ai vu de lui (la quasi totalité), il n’y a guère que son dernier "Un flic", qui ne m’a pas emballé

Oui peut être et encore... mais je ne suis pas objectif avec Melville

[alien78]

The Bikeriders de Jeff Nichols

Sur la base d’une histoire vraie ce film retrace l’évolution d’une bande de motards dans les 60´s puis 70´s suivie par un journaliste.

Le film est très bien réalisé et interprété. Tom Hardy est excellent comme à son habitude et Jodie Comer (une des actrices de la série Killing Eve) donne beaucoup de crédibilité à son personnage.

Il s’agit du 6ème film de Jeff Nichols, mais de lui je n’avais vu que Mud.
Un film qui, entre autre, donne envie de revoir L’équipée sauvage, qui d’ailleurs est un élément narratif du film

En tant que motard, ça donne effectivement envie et aussi de revoir l'Equipée Sauvage

[RV]

En tant que motard, ça donne effectivement envie et aussi de revoir l'Equipée Sauvage

Tu peux, c’est une peinture sociale qui donne la part belle aux relations humaines.

[RV]

Il y a quelques semaines, je peinais à trouver des films qui me donnaient envie d’aller au ciné, mais je dois dire que cette semaine j’ai l’embarras du choix

Kind of Kindess de Yorgos Lanthimos

Kind of Kindess peut entrer dans la catégorie des films à sketchs.
3 histoires, des personnages différents mais interprétés par les mêmes acteurs : un triptyque sur le thème de Éros et Thanatos. Les histoires semblent obéir à une fatalité absurde, qui n’est pas dépourvue d’humour (noir). La BO, des musiques minimales et répétitives, presque de simples sons, colle bien aux scènes mais je serais curieux de simplement l’écouter hors de son contexte. Sinon le film débute par Sweet Dreams d’Eurythmics.

J’ai bien aimé ce film que d’autres pourraient trouver dérangeant.







Love Lies Bleeding de Rose Glass

Un thriller queer, plutôt violent avec ses quelques scènes trash qui nous tient en haleine tout le long.
Sous couvert de divertissement un cinéma politique qui contrevient à la morale trumpienne.
Pour revenir à l’aspect divertissement, Love Lies Bleeding jongle avec les codes du cinéma de genre flirtant avec le fantastique et son clin d’œil à Hulk dans une des dernières scènes. Le personnage de Ed Harris est l’archétype du méchant de série B que ce soit dans le look, le comportement ou encore l’habitation.

Comme le suggère le titre, c’est par moment un peu sanglant.

[radiomir]

Il y a quelques semaines, je peinais à trouver des films qui me donnaient envie d’aller au ciné, mais je dois dire que cette semaine j’ai l’embarras du choix

Deux Yorgos pour le prix d'un

[RV]

Oops

Je corrige

[RV]

Maria de Jessica Pallud

Le biopic sur Maria Schneider présenté à Cannes.
Un genre qui bien souvent ne se distingue pas par l’originalité de son écriture cinématographique. Maria est un film qui s’inscrit dans ce genre d’une manière très classique. Il se distingue en revanche par la belle interprétation de Anamaria Vartolomei dans le rôle titre.
Il y a aussi une très jolie scène plutôt onirique lorsque Maria cours dans un champ sous la pluie.

De par son propos, notamment vis-à-vis de Le Dernier Tango à Paris, ce film s’inscrit dans cette actualité qui dénonce les violences et agressions sexuelles dans le milieu cinématographique.
Le mythe de Marlon Brando, parfaitement interprété par Matt Dillon, en prend un coup. Ce qui est attristant.

Je ne savais pas que Maria Schneider était la fille naturelle de Daniel Gélin, ici interprété par Ivan Attal.

Alors qu’elle est dans un centre psychiatrique, Maria Schneider, dit qu’elle est soignée avec des electro-chocs. J’ai été étonné d’apprendre que cette pratique existait en France dans la deuxième partie des 70´s, époque où semble se passer cette scène.

Sinon pas de Total Recall ce soir au Publicis. J’avais oublié mon concert de Françoiz Breut au "Trois Baudets"

[RV]

Le Comte de Monte Cristo de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Pattelière

Le block buster à la française de cet été. On retrouve Victor Hugo au script comme l’année dernière pour les "Trois Mousquetaires".

Tout comme pour ce dernier je suis aussi bon public pour "Le Comte de Monte Cristo". Peut-être parce qu’ il s’agit d’un livre que j’ai dévoré dans ma prime jeunesse.

Le film est bien fait, on ne s’ennuie pas. Si je me fie à mes souvenirs (très anciens) il me semble qu’un certain nombre de libertés ont été prises avec le roman. Cela ne me choque pas puisqu’il s’agit d’une adaptation et non d’une pièce destinée à être jouée. Toutefois si je me fie à ma mémoire, la vengeance originale est beaucoup plus sombre.

À noter que c’est Anamaria Vartolomei, l’héroïne de Maria, qui joue le rôle de Haydée.

[Rouxousou]

pas encore vu mais Pierre Niney en comte de Monté Christo.

[RV]

pas encore vu mais Pierre Niney en comte de Monté Christo.

Oh il est très crédible dans le rôle, nettement plus que ne l’était Depordieu, il y a quelques années, ainsi que, plus lointain, Jean Marais.
Les 2 cabotinant plus qu’ils ne jouent. À la décharge de Jean Marais, c’était, à l’époque, en partie ce qu’on attendait d’un acteur.

[RV]

Les Fantômes de Jonathan Millet

Une des sorties de cette semaine.
Présenté comme un thriller d’espionnage, j’aurais plutôt tendance à le classer en "drame", une catégorie qui, certes, est un peu vaste.

On suit, Hamid, un réfugié politique syrien, qui appartient à un groupe pourchassant les criminels de Bachar el-Assad cachés en Europe. La majeure partie de l’action se déroule à Strasbourg.

La souffrance et l’envie de justice sont abordées avec une grande pudeur et nombreux sont les moments émouvants. Beaucoup de tension également dans ce film au rythme juste.

[RV]

Horizon de Kevin Costner

Pour un long métrage, c’est un long métrage : 3h, et ce n’est que le premier de cette saga qui doit compter 4 films d’une durée similaire, si j’ai bien compris.

Une durée qui ne doit pas être un obstacle si on aime les westerns, d’autant plus qu’il s’agit d’un genre qui n’est plus trop à l’affiche.

Dans cette première partie on suit différents personnages et communautés qui vont converger vers "Horizon" une ville à naître et qui pour l’instant a eu la mauvaise idée de s’installer sur un gué appartenant à une tribu apache.

Un western avec des indiens mais aussi avec la plupart des éléments constitutifs du genre depuis le golden age à plus récemment. Par exemple : les chariots bâchés (ceux que je m’amusais à construire étant enfant), les beaux paysages (mais pas en CinémaScope, qui est aussi passé de mode), pour le golden age ; la boue, les prostituées, le cynisme pour l’époque plus crépusculaire.

Le 2nd film est annoncé pour mi-septembre. Je ne le manquerai pas.

[RV]

Elyas de Florent-Emilio Siri

Un film d’action aussi concon qu’ennuyeux.

Construit sur une série de poncifs avec des dialogues et des jeux d’acteurs affligeants.

On peut aussi le voir comme un (trop long) clip publicitaire pour Audi.

[RV]

To the Moon de Greg Berlanti

Une comédie dans la pure tradition hollywoodienne.
Si on aime le genre (c’est mon cas), c’est un bon moment assuré avec ce film qui mêle : humour, critique, amour, etc.

L’histoire se déroule durant la conquête spatiale, plus précisément lors du lancement d’Apollo 11 et de l’alunissage.

Scarlett Johansson interprète une experte en publicité engagée par le gouvernement pour promouvoir l’action américaine durant la guerre froide et la lutte avec l’URSS dans la maîtrise de l’espace.
Les sponsors les plus célèbres sont évoqués : Oméga, Hasselblad, mais également d’autres moins connus, comme Tang qui m’a rappelé mon enfance. L’image de Saturn V décollant m’a également ramené des années en arrière, souvenir de la couverture du livre que les parents m’avaient offert à l’époque.

Le film est d’une facture classique, mais très bien fait avec au moment du décollage quelques split screens qui étaient en vogue à cette époque au cinéma comme dans les séries TV. Et Channing Tatum est habillé comme s’il allait jouer dans Star Trek

Les complotistes (j’aurais pu enlever une jambe) pourront même faire leurs choux gras de l’alunissage alternatif.




Twisters de Lee Isaac Cheung

La bande annonce pouvait laisser entendre qu’il s’agissait d’un remake du film de 1996 (qui n’avait pas de "s") réalisé par Jan de Bont avec Helen Hunt dans le rôle principal et le regretté Philip Seymour Hoffman, excellent comme toujours, dans un des personnages de l’équipe qui chasse les tornades.

Plutôt qu’un remake, il s’agit plutôt d’une variation sur un thème, même si Dothie est présente dans les premières scènes.
Une variation avec ce qui ressemble à une petite inversion clin d’œil entre les 2 équipes concurrentes. Ceux qui connaissent le film de 1996 et qui verront celui-ci devraient comprendre ce que je sous-entend.

Comme cela était prévisible, les effets spéciaux sont beaucoup plus impressionnants, (mais les vaches ne volent plus) et le film tient en haleine.
Même si je ne me suis absolument pas ennuyé durant ce film d’été, j’ai préféré le premier, sans "s", notamment pour ses personnages, plus attachants, les vaches, et le sourire bien particulier d’Helen Hunt.

[Bernard68]

Horizon de Kevin Costner

Pour un long métrage, c’est un long métrage : 3h, et ce n’est que le premier de cette saga qui doit compter 4 films d’une durée similaire, si j’ai bien compris.

Une durée qui ne doit pas être un obstacle si on aime les westerns, d’autant plus qu’il s’agit d’un genre qui n’est plus trop à l’affiche.

Dans cette première partie on suit différents personnages et communautés qui vont converger vers "Horizon" une ville à naître et qui pour l’instant a eu la mauvaise idée de s’installer sur un gué appartenant à une tribu apache.

Un western avec des indiens mais aussi avec la plupart des éléments constitutifs du genre depuis le golden age à plus récemment. Par exemple : les chariots bâchés (ceux que je m’amusais à construire étant enfant), les beaux paysages (mais pas en CinémaScope, qui est aussi passé de mode), pour le golden age ; la boue, les prostituées, le cynisme pour l’époque plus crépusculaire.

Le 2nd film est annoncé pour mi-septembre. Je ne le manquerai pas.

J'ai beaucoup apprécié ce film moi aussi; la durée peut rebuter effectivement mais je me suis laissé porter de bout en bout.

Malheureusement il semble que le public ne suive pas, et la sortie du second volet (déjà tourné) annoncée pour septembre vient d'être repoussée à une date ultérieure. Les 100 millions investis dans le tournage n'en n'ont rapporté que 20 pour l'instant (au box-office mondial), et les voyants sont au rouge à Hollywood.
Kevin Costner déjà empêtré dans un divorce "compliqué" (lire "à l'Américaine" donc ruineux) aura certainement du mal à retomber sur ses pattes et le tournage des deux derniers volets est sérieusement compromis. Reste l'option streaming et le saucissonnage éventuel en une ou plusieurs séries sur une plate-forme vidéo. A suivre...