Ça conduit à des dépassements du 0dBFS, ce qui est assez impensable dans un monde numérique fermé où les interdits ou impossibles le sont vraiment.
C'est pour ça que certaines captures d'écrans sont faites APRÈS traitement mais AVANT enregistrement.
Je vous montre.
Avant enregistrement.
Le système nous montre ce qu'il a fait.
Ici, on lit bien que la consigne RMS est respectée (-16.0dB) ET que ça conduit à un niveau max de +8.1dBFS. Regardez ce que ces dépassements provoquent sur l'onde zoomée sur deux passages différents.
Ici, on est à 1.59.170. J'ai repéré en rouge les parties d'onde que le système ne SAIT pas encoder, puisque dépassant ses capacités de CONTENANT.
Comme dans un récipient en verre, quand on en met trop, ça déborde. Dans notre contenant 24/96, quand ça déborde, on enlève.
L'écoute devient "bizarre", est-il besoin de le souligner. Là, on est un peu plus loin dans le morceau, 3.16.080.
La capture d'écran est faite après avoir demandé le repérage des clips à 0dBFS.
On voit, comme tout à l'heure, qu'il n'y a RIEN au-delà du 0dBFS.
Ce n'est pas que le système ne veut pas, il ne peut pas.
Notre merveilleux magnétophone numérique ne supporte et n'accepte pas la saturation au-delà de son 0dBFS, alors qu'un excellent magnétophone analogique s'en accommodera (certaines saturations magnétiques étant même parfois recherchées tant leur distorsion est "agréable" à l'oreille).
Par contre, notre magnéto numérique en 24/96 sait parfaitement gérer les faibles niveaux alors que l'analogique est plus en difficulté avec son
bruit de fond propre dû à la mécanique, l'électronique et la bande magnétique.
On ne peut pas tout avoir non plus.

Le système nous montre ce qu'il a Enregistré.
Ici, on lit bien que la consigne RMS est respectée (-16.3dB) ET que le niveau max est bien de 0.0dBFS.
Il s'est bien "passé des choses" durant cet enregistrement.
Tout ce qui était au-dessus du 0dBFS a été ramené à ce niveau.
Regardez maintenant ce que ces dépassements sont devenus sur l'onde zoomée des deux passages différents.
Ici, on est à 1.59.170. J'ai repéré en rouge les partie d'onde que le système ne SAVAIT pas encoder et qu'il a transformé en plat à 0dBFS.
On retrouve fréquemment cette forme d'onde sur des publications sonores, de tous types musicaux, jusqu'à la Musique dite Classique.
Le système fait le reste et les DAC font leur popote avec.
Bon, le 0dBTP en prend un coup, mais il parait que nos systèmes sont "étudiés pour".
Par contre, je ne vous cause pas ce que vont en faire les plateformes de streaming!
Elles ont un niveau RMS recommandé ET les -1 ou -2dBTP sont impératifs.
L'écoute reste "bizarre", mais, avec les DAC qui "savent" gérer ces dépassements ponctuels, ça passe.
Attention toutefois si vous changez de format en transformant ce 24/96 en 16/44 ou mp320 par exemple.
Là, le SON en prendra encore un coup. Là, un peu plus loin dans le morceau, 3.16.080, regardons ce que c'est devenu après enregistrement.
La capture d'écran est faite après avoir demandé le repérage des clips au-dessus de 0dBFS, comme tout à l'heure.
Il n'y a toujours RIEN au-delà du 0dBFS et tout ce qui dépassait a été mis à 0.
Il y en a beaucoup des plats, non?
Seront-ils à votre goût et à celui de votre DAC?
. Et voila, vous en savez un peu plus sur ce que font certains apprentis sorcier avec les mix qu'ils reçoivent.
Quand la Production ou l'artiste veut du niveau sonore, que ça sonne plus fort que son concurrent, on arrive à ça... et même pire.
La GDL est à ce prix, de déformations sonores allant jusqu'aux distorsions des plus gênantes.
Les outils d'informatique musicale ont fait d'énormes progrès et permettent désormais d'appliquer des traitements très puissants au signal sans trop en changer la teneur. Le dernier Lady Gaga en est un exemple "criant".
Le SON est monstrueux MAIS reste écoutable.
Quel serait-il, ou aurait-il été, AVANT ces traitements radicaux?
On ne le saura jamais.